10 octobre 2024
3 novembre 2015
Dans une discrète lettre de mission datée du 24 septembre 2015, les ministres du Logement et de la Jeunesse, Sylvia Pinel et Patrick Kanner, ont confié au délégué interministériel à l’hébergement et à l’accès au logement (DiHAL), Sylvain Mathieu, la responsabilité de renforcer l’accès au logement des jeunes.
S’inscrivant dans la continuité des engagements du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, et surtout du plan “priorité jeunesse” qui a fait l’objet d’un rapport d’évaluation alternatif très critique sous la plume de la plateforme Big Bang, dont la FNARS est membre, la feuille de route du délégué s’articule autour de trois sujets prioritaires :
Si le document confère désormais toute sa légitimité à l’action interministérielle concernant le logement des jeunes, son caractère lacunaire et peu ambitieux peut laisser songeur, d’autant que les tâches énoncées déclinent faiblement les priorités identifiées.
Les missions qui incombent à l’institution relèvent, en effet, principalement de la coordination (piloter l’appel à projets pour l’innovation sociale, favoriser la participation des jeunes, animer le dialogue interministériel en matière de prévention des ruptures à la suite de parcours à l’ASE ou la PJJ), sans que l’accent soit mis sur la nécessité de renforcer la production ou la captation d’une offre locative adaptée et abordable.
La question de l’offre est effleurée sous l’angle de la planification territoriale (réunir des correspondants locaux chargés de faire valoir le logement des jeunes dans les documents de programmation) et de l’essor souhaité de la colocation et du logement partagé.
Enfin, la lettre évoque une énigmatique réforme du modèle des FJT, qui inclut pêle-mêle la rénovation énergétique des bâtiments, l’évolution du projet social des structures et un rapprochement des conditions de vie du logement ordinaire. On peut supposer que cette réflexion s’inscrit dans le sillage des travaux pilotés par la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) en 2014 sur le régime juridique des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) autorisés et du statut unique – travaux dont les conclusions n’ont toujours pas été rendues à ce jour.
Ces quelques mesures ne parviendront toutefois pas à compenser l’exclusion des jeunes sans lien avec l’emploi du nouveau dispositif de garantie locative VISALE, les économies du projet de loi de finances sur les aides au logement des jeunes et le FONJEP, ou encore l’érosion croissante de la subvention étatique par opération de logement très social, seule offre potentiellement accessible aux jeunes.
10 octobre 2024
04 octobre 2024
26 septembre 2024
📢La lutte contre la pauvreté : Un investissement social payant !
Retrouvez l'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE dont la FAS fait partie ici :
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Dans un contexte où la priorité de lutte contre la pauvreté se heurte régulièrement aux objectifs de réduction...
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📢#Pauvreté : "La France n'a pas seulement les moyens et le devoir d'éradiquer la pauvreté, elle y a intérêt !"
💡L'étude inédite publiée par le Collectif ALERTE brise le idées reçues et invite les pouvoirs publics à agir !
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On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
www.lemonde.fr
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »