04 octobre 2024
19 mai 2020
La Fédération des acteurs de la solidarité, dans le cadre du programme Respirations, a lancé une initiative partenariale visant à répondre aux besoins numériques et culturels des enfants vivant en structure d’hébergement. Développée avec Emmaüs Connect et Emmaüs France, elle visait à recenser ces besoins et à mettre à disposition deux types de matériel :
Un mois et demi après le lancement de ce partenariat, plus de 100 structures ont bénéficié de cette mobilisation ou le seront très prochainement.
La fracture numérique était une réalité bien avant la crise du Covid-19. Lors du confinement, elle a exclu une partie des enfants de la « continuité éducative », qui reposait essentiellement sur l’outil numérique. C’est encore le cas aujourd’hui vu que l’école n’a repris que pour une partie des enfants.
Les 111 structures ayant répondu à notre questionnaire de recensement des besoins représentent 3305 familles hébergées, parmi lesquelles vivent 6327 enfants :
En plus de ces familles, Emmaüs Solidarité, Aurore et du Samusocial de Paris ont fait état d’un besoin minimal de 1800 ordinateurs ou tablettes pour les enfants qu’ils hébergent. Ces besoins ne représentent qu’une fraction de la situation réelle, au vu des dizaines de milliers d’enfants sans-domicile aujourd’hui. De nombreux besoins en livres, jouets, jeux et autre matériels de loisirs sont également remontés via le questionnaire. Les familles hébergées à l’hôtel sont malheureusement peu prises en compte, tout comme les enfants vivant dans des bidonvilles, eux aussi concernés par la fracture numérique, qui se double souvent d’un accès réduit à l’électricité.
Pour répondre à ces besoins, une opération partenariale a été développée avec Emmaüs Connect pour faire parvenir du matériel informatique aux familles concernées, et faciliter leur accès à la connexion. Elle a bénéficié du soutien de la Direction Générale de la Cohésion Sociale, de la Délégation interministérielle en charge de la lutte contre la pauvreté, d’Fonds des Nations unies pour l’enfance et de partenaires privés via la Break Poverty Foundation. Cette opération s’inscrit dans la mobilisation plus large « Connexion d’Urgence ».
En tout, ce sont près de 2400 ordinateurs ou tablettes qui ont été distribués ou sont en train de l’être dans le cadre de cette opération, bénéficiant ainsi à près de 150 structures d’hébergement et 6000 enfants et jeunes partout en France. De nombreuses personnes hébergées ont également pu recevoir un smartphone et/ou une connexion. La mobilisation de 25 groupes Emmaüs dans plusieurs régions a également permis de distribuer du matériel de loisirs à des milliers d’enfants en centre d’hébergement. La Fédération des acteurs de la solidarité remercie chaleureusement tous les partenaires de l’opération, et en particulier Emmaüs Connect pour sa mobilisation exceptionnelle afin de réduire la fracture numérique pendant le confinement, ainsi que les groupes Emmaüs qui se sont également mobilisés fortement dans des conditions difficiles pour égayer le quotidien de nombreuses personnes en situation de précarité grâce à des livres, jouets et jeux à destination des petits et des grands.
On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
www.lemonde.fr
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »
Nancy capitale du travail social pour 2 jours, à l’occasion du congrès de la @FedeSolidarite présidée par Pascal Brice.
Avec Chaynesse Khirouni, nous avons dit toute l’importance du travail quotidien des 1,3 million de travailleuses, pour l’essentiel, sociales.
Plénière 1 – Travail social : explorer pour écrire l’avenir animée par Nathalie Latour, directrice générale de la FAS avec Nicolas Antenat, philosophe, @BrodiezA, historienne et membre du conseil d’administration de la FAS.
Axelle Brodiez-Dolino aux travailleurs et travailleuses sociales : « sans vous, c’est tout qui s’écroule ».
Nicolas Antenat, philosophe reviens sur les problématiques de sens dans le travail social : « la question du sens a beaucoup été posée aujourd’hui : on a beaucoup parlé de burn-out et de bore-out. Il faut trouver du sens dans des espaces de plus en plus compressés. »