11 juillet 2024
12 juin 2023
Face aux changements climatiques, plusieurs salariés ont déjà fait évoluer leurs pratiques. C’est le cas de Mary qui a, depuis 2 ans, un Vélo à Assistance Electrique : « Dès l’arrivée des beaux jours, je viens principalement travailler en vélo électrique, j’ai 8km aller et 8 km retour à faire. Ça a beaucoup d’avantages : je ne suis pas stressée car mon temps de parcours est toujours le même, il n’y a pas de bouchon quand on est à vélo ! C’est agréable, et ça me permet de faire du sport. ». Même si Mary ajoute qu’il faut faire attention aux automobilistes qui ne sont pas toujours bienveillants, elle en tire un bilan positif :
« Plus on sera nombreux à vélo, plus on sera en sécurité car les voitures s’adapteront à nous ! Chacun peut faire un geste pour la planète à son échelle. Plus je fais de vélo, plus je suis confortée dans mon choix, et moins j’ai envie de prendre ma voiture ».
Pour Elise et Cécile, c’est plus difficile car elles sont à la fois plus éloignées des bureaux de la FAS et n’ont pas facilement accès aux transports en commun. Cécile s’est mise au défi de réaliser les 15km qui la séparent de la Fédération en vélo électrique « Je l’ai emprunté à une amie, et je l’ai essayé la veille pour être à l’aise. Le jour même, j’ai fait une bonne partie du trajet avec un vélotaffeur, c’était très chouette. Mais la distance est importante, et il faudrait que je m’équipe vraiment pour que ça devienne un moyen de transport régulier. Aujourd’hui, dans mon organisation personnelle, ça reste une solution ponctuelle. Mais je suis contente d’avoir testé et je compte recommencer. ».
Quant à Elise, malgré ses recherches, ni covoiturage ni transport en commun ne lui permettent de rejoindre son lieu de travail, distant de 16km. Mais ce constat l’a motivé à agir : « Le défi mobilité m’a permis de me rendre compte que, pour mes trajets professionnels, j’avais peu de marge de manœuvre, je dois prendre ma voiture. Mais je peux évoluer pour mes trajets personnels ! J’utilise désormais 100% le vélo sur les courts trajets du quotidien ». Et elle réfléchit à faire un peu plus de télétravail pour limiter son empreinte carbone.
En tant que Fédération régionale, nous nous déplaçons sur toute la région Pays de la Loire. En une semaine nous avons effectué près de 2.150 km pour aller à la rencontre des adhérents de la Fédération sur le terrain. Seulement 300km ont été réalisés le véhicule de fonction, la fameuse « FASmobile », le reste a été effectué en TER. François fait souvent le trajet Angers Nantes en train : « C’est devenu une habitude. C’est vraiment confortable, alors que rejoindre Nantes en voiture, c’est impossible ! Quand j’ai des réunions un peu loin de la gare, je prends mon vélo dans le train, les pistes cyclables sont bien aménagées. Je peux travailler tranquillement pendant le trajet. Le train, c’est aussi un sas de décompression pour moi. ».
Le Défi mobilité a permis à chacun.e de réflechir sur ses modes de déplacement. Une belle dynamique d’équipe s’est créée autour de l’événement, et va se poursuivre tout au long de l’année. Cette action s’intègre dans le projet “transition écologique et justice sociale” démarré par la Fédération Pays de la Loire. Elle est soutenue par la Stratégie de Prévention et de Lutte contre la Pauvreté Régionale, le Conseil Régional des Pays de la Loire et la Fédération nationale.
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