19 septembre 2024
3 avril 2019
Le 31 mars marque comme chaque année la fin du plan hiver et la reprise des expulsions locatives. Cet hiver la mobilisation des services de l’Etat et des associations a été forte pour ouvrir jusqu’à 15 000 places hivernales en complément du parc d’hébergement pérenne. Si cet effort a permis de mettre à l’abri pendant quelques mois des milliers de personnes, les remises à la rue le matin, le manque de prestations (alimentaires notamment) et l’absence de travailleurs sociaux ne permettent pas d’accompagner les personnes hébergées sur des solutions durables.
La qualité des places proposées et l’absence d’accompagnement dans les nombreuses salles collectives, dortoirs, Algeco et gymnases mobilisés dans les grandes villes en particulier interrogent les associations. A la dégradation des conditions et des normes de l’hébergement s’ajoutent les fermetures massives à partir du mois d’avril. Début mars, la Fédération a saisi le ministre du logement et de la cohésion des territoires d’une liste de près de 8 000 places (issues des remontées du réseau) menacées de fermeture, le plus souvent sans solution d’orientation pour les personnes. Après plusieurs rencontres avec le ministre et des alertes médiatiques, la Fédération a obtenu la pérennisation de 6 000 places au sortir de l’hiver. Nous saluons cet effort nécessaire mais nous ne connaissons pas à ce jour le budget affecté à ces créations ni leur répartition régionale. C’est pourquoi nous demandons que la décision d’affecter un budget au plan hiver soit prise dès l’élaboration de la loi de finances afin d’améliorer la visibilité des associations et leurs salariés qui subissent des ouvertures de places souvent anarchiques. Cette anticipation rendrait possible l’investissement dans des centres plus qualitatifs, respectueux de la dignité des personnes, ouverts 24h/24 et toute l’année. Cette démarche permettrait également d’éviter des remises à la rue inutiles, puisque dans l’attente de ces annonces de pérennisations de dernière minute, de nombreuses personnes retrouvent la rue pour réintégrer un hébergement quelques semaines plus tard.
Pour autant, cette annonce ne suffira pas à éviter les remises à la rue de milliers de personnes, et la reconstitution de campements indignes dans les grandes métropoles. La situation pourrait devenir critique à Paris où la disparition des CHUM au profit des HUDA risque de remettre à la rue 2 500 personnes dont la présence dans ces centres deviendrait indue. Face à cette situation, la Fédération demande que ces personnes actuellement hébergées puissent se maintenir dans ces centres le temps nécessaire à leur orientation vers une autre solution.
Face à un système de l’hébergement à bout de souffle et qui s’éloigne des objectifs du logement d’abord, le député Nicolas Demoulin (REM) a rendu public dans un rapport plusieurs propositions soutenue par la Fédération comme la programmation d’une nouvelle enquête nationale INSEE sur les personnes sans domicile, la fin de la gestion au thermomètre de l’hébergement avec la programmation de places avec un accompagnement dès le début de l’année ou encore la régularisation des ménages présents dans l’hébergement d’urgence. Souhaitons que son appel soit entendu par l’actuelle majorité.
Présentation du rapport @ATDQM : « Stop à la maltraitance institutionnelle. Agir ensemble avec les personnes en situation de pauvreté » ⬇️
@AlethGrard @ATDQM Les 4 grandes propositions d’@ATDQM pour faire cesser la maltraitance institutionnelle envers les personnes en situation de pauvreté :
1-Garantir des moyens convenables d’existence inconditionnels
2-Remettre de l’humain dans les services publics ⬇️
@AlethGrard @ATDQM 3-Se mettre ensemble pour assurer des droits effectifs
4-Faciliter les recours juridiques et administratifs.
Échanges à Merignac et Bordeaux avec les personnes accompagnées et les travailleurs sociaux #parcours #LePrado #Ari #FASNouvelleAquitaine @dihal_gouv
Dans contexte inquiétudes secteur social, @FedeSolidarite exprime au 1er ministre ses attentes, dont, à la veille du congrès @UnionHlm , la relance du logement social, priorité oubliée par les derniers gouvernements @emmaus_france
Courrier de la FAS au premier ministre Michel Barnier : les acteurs de la solidarité appellent le gouvernement à se saisir des enjeux de la précarité et de la pauvreté.
A lire ici :
Accueil - Fédération des acteurs de la solidarité
La Fédération est un réseau généraliste de lutte contre les exclusions, 900 associations et organismes qui agisse...
www.federationsolidarite.org
Pascal Brice sur @franceinfo suite à la publication du baromètre du @SecoursPop : « ce que nous demandons, c'est que l'on cesse de stigmatiser mais de considérer que la solidarité doit s'exercer vers toutes celles et ceux qui en ont besoin dans ce pays »
Pauvreté en France : "Une situation préoccupante qui s'enracine dans le pays", dénonce la Fédérat...
D'après le baromètre annuel du Secours populaire publié jeudi, la précarité des Français augmente en 2024.
www.francetvinfo.fr
🚩SAVE THE DATE !
‼️"30 ans de lutte contre la pauvreté, 5 ans pour l'éradiquer !"
📢A l’occasion des 30 ans du Collectif ALERTE, nous vous convions à un événement au @lecese le 22 novembre : un temps fort pour débattre, témoigner et se mobiliser !
👉https://my.weezevent.com/30-ans-du-collectif-alerte
Fierté de la FAS d'accueillir l’assemblée générale du Pacte du @PouvoirDeVivre porteur d'exigences et de propositions plus indispensables que jamais pour la vitalité démocratique, sociale et écologique de notre pays.
Pascal Brice, président de la FAS sera présent à la journée d’échange du réseau des Territoires Accueillants 35 en partenariat avec @AnvitaFr et l'association CAMADOL.
Le thème : «l’accueil des personnes exilées en milieu rural : un atout pour nos territoires !»
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LE JOURNAL EN LANGUE FRANÇAISE DE 12h DU 02/09/24
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