08 octobre 2024
25 mai 2021
Au niveau national, la Ministre du logement a annoncé la prolongation, jusqu’en mars 2022, des places hivernales et capacités ouvertes depuis mars 2020, permettant de maintenir un parc d’hébergement à hauteur de 200 000 places. C’est évidemment une forte satisfaction pour la Fédération qui a fortement contribué à cet arbitrage national.
Toutefois, depuis le projet de cahier des charges sur l’hébergement d’urgence porté par la DGCS (et suspendu suite à l’intervention de la Fédération), les instances de la Fédération (Conseil des régions et Conseil d’administration) ont souhaité que soit menée une discussion au sein des différentes fédérations régionales sur les coûts de l’hébergement d’urgence et les prestations proposées aux personnes.
Ces discussions ont vocation à alimenter le plaidoyer de la Fédération et sont d’autant plus importantes que la dégradation observée des tarifs de l’hébergement d’urgence se poursuit. Les échanges début mai entre fédérations régionales donnent un aperçu de cette dégradation, avec un appel à projet hébergement urgence avec un coût plafond de 20€/ place dans les Hauts-de-France, un appel à projet en Bretagne avec un coût de 19€/place qui a été infructueux suite à une mobilisation des adhérents qui ont refusé collectivement de répondre, un autre appel à projet en Normandie à 17,90€/place qui a été infructueux également, etc.
La Fédération des acteurs de la Solidarité Pays de la Loire poursuit ses travaux d’analyse collective de l’évolution de l’offre d’accueil, hébergement et d’accompagnement social, notamment dans le cadre de la négociation des CPOM dans la région.
L’un des enjeux soulevés par les adhérents ligériens porte précisément sur le cadre des missions de l’hébergement d’urgence et les conditions de pérennisation des places et de leur financement.
Afin d’accompagner ce travail et de disposer d’éléments tangibles, un questionnaire national a été élaboré sur le coût et la nature des prestations de l’hébergement d’urgence.. Il est destiné aux adhérents ayant parmi leurs établissements au moins un centre d’hébergement d’urgence, en excluant les nuitées hôtelières.
Les réponses au questionnaire ainsi que les échanges en région avec les adhérents doivent permettre de défendre un niveau (ou des fourchettes) de tarification « plancher » souhaitables.
Apportez votre contribution au plaidoyer de la FAS
en remplissant le questionnaire disponible ici
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