10 juillet 2025
10 juillet 2025
Le lundi 16 juin, la FAS a été invité à assister à la Conférence de haut niveau sur la santé mentale dans toutes les politiques : Aborder les défis et élaborer des solutions communes, organisée par l’OMS en lien avec la direction interministérielle santé mentale et psychiatrie. En présence de ministres, notamment de la santé publique, de différents pays membres de l’OMS, des constats et stratégies pour faire de la santé mentale une priorité globale ont été partagés.
Défis actuels et nécessité d’une approche cohérente
Malgré une prise de conscience accrue, le secteur de la santé mentale et de la psychiatrie fait face à de nombreux défis, dont certains obstacles ont pu être débattus :
Stratégies recommandées pour une approche intégrée
Pour relever ces défis, une approche holistique et intersectorielle est impérative, exigeant la collaboration entre les secteurs et des investissements appropriés.
La prévention et la précocité de l’intervention, avec une approche centrée sur la personne et l’utilisation de données probantes, sont essentielles ainsi que le renforcement des compétences des professionnel.e.s et des communautés.
Cette année 2025, la santé mentale est priorisée par le gouvernement, et ces recommandations partagées lors de cette rencontre sont en raisonnance avec le récent plaidoyer Santé mentale de l’Uniopss, auquel la FAS a pu contribuer.
La santé mentale, une ambition nationale dans la durée : remise du plaidoyer Santé mentale de l’Uniopss.
Actualisant le consensus de Blois de 2017, l’Uniopss a remis le 30 juin son plaidoyer appelant le gouvernement à engager une politique de santé mentale globale, humaine, solidaire et citoyenne.
Saluant la reconnaissance de la Santé Mentale comme Grande Cause Nationale 2025, il souligne toutefois le besoin d’actions concrètes inscrites dans la durée. Quant aux récentes annonces ministérielles, qui pointent avec raison l’insuffisance de l’offre en santé mentale, elles reprennent, pour l’essentiel, les éléments de la feuille de route santé mentale et psychiatrie, sans prévoir les financements correspondants.
L’Uniopss et ses adhérents appellent donc le gouvernement à faire de la santé mentale une réelle ambition nationale, au-delà de la seule année 2025, avec des financements sécurisés à la hauteur des besoins.
Pour aller plus loin : plaidoyer santé mentale Uniopss Juin 2025