10 octobre 2024
20 février 2024
→ Retrouvez la tribune sur le site lemonde.fr
Neuf personnalités, parmi lesquelles deux anciens ministres du logement, Louis Besson, Emmanuelle Cosse, et Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, dénoncent, dans une tribune au « Monde », les attaques de Gabriel Attal contre la loi qui permet de loger les ménages aux revenus modestes.
En annonçant dans son discours de politique générale, mardi 30 janvier, vouloir réformer l’article 55 de la loi Solidarité et renouvellement urbain, ou loi SRU, le premier ministre, Gabriel Attal a porté un coup terrible à un équilibre républicain devenu essentiel. Adoptée en 2000, la promesse de la loi SRU était simple : s’assurer que toutes les communes urbanisées disposent de 20 % à 25 % de logements sociaux. Elle faisait entrer dans notre vie démocratique une règle de bon sens : mettre fin à la « spécialisation » de certains territoires ; autrement dit, en finir avec « les ghettos de pauvres » face aux enclaves de richesses sans aucun logement accessible aux plus modestes. La loi SRU, c’est la garantie du socle minimum de contribution de tous les territoires à l’exigence de solidarité nationale que constitue le droit au logement.
La loi SRU a produit en vingt ans des effets économiques et sociaux considérables. Elle a permis la construction de plus de la moitié des logements sociaux. La loi « 3DS » (« Différenciation, décentralisation, déconcentration et simplification ») récemment adoptée l’a sanctuarisée. La loi SRU lutte concrètement contre les différents séparatismes et permet à de nombreuses villes, victimes de la spéculation immobilière et de la cherté des loyers, de continuer d’accueillir des ménages aux revenus modestes. Cette loi prend place parmi les grands textes législatifs qui structurent notre démocratie.
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On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
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Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »