10 octobre 2024
17 décembre 2020
A l’initiative de la FAS IdF, de la Fondation Abbé Pierre, de la FAPIL et du SIAO de Paris, une trentaine d’associations engagées dans la lutte contre l’exclusion sur le territoire parisien ont interpellé la Maire de Paris et le Préfet de Paris et de la Région Ile-de-France.
Ce courrier vise à alerter sur la situation des personnes à la rue et hébergées dans le contexte de crise sanitaire. Malgré une mobilisation exceptionnelle du dispositif d’hébergement pendant le confinement, ce sont près de 400 demandes auxquelles le 115 ne peut pas répondre tous les soirs. La situation des personnes hébergées est également difficile puisque l’accès au logement est très limité (8500 personnes hébergées à Paris sont recensées par le SIAO avec une demande de logement sociale active).
Parmi les réponses à apporter, les associations signataires souhaitent le respect des obligation de la loi E&C (25% des attributions aux ménages prioritaire dont DALO et 25% aux ménages du 1er quartile de revenu hors QPV). En effet, les ménages visés par la loi E&C correspondent en grande partie aux publics hébergés. Pour respecter cette obligation légale, un renforcement du pilotage de l’Accord Collectif Départemental (ACD) de Paris est demandé. Malgré un objectif annuel de 2000 mises à disposition de logement par les bailleurs sociaux, la tendance de l’année 2020 indique seulement 600 mises à disposition. Un chiffre qui ne peut s’expliquer seulement par la baisse des attributions liées au confinement et qui appelle une réaction politique.