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26 juin 2020

Table ronde numérique sur l’apprentissage du français à l’occasion de la Journée Mondiale des Réfugiés

La Fédération des acteurs de la solidarité Ile-de-France propose, dans le cadre des évènements numériques organisés autour de la Journée Mondiale des Réfugiés 2020 par plusieurs associations avec le soutien de la Ville de Paris et du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), une table ronde sur l’apprentissage du français, réunissant des acteurs œuvrant pour l’intégration socio-professionnelle des personnes réfugiées

Cette table ronde, que vous pouvez visionner sur le site de la Maison des Réfugiés, réunie cinq acteurs et actrices impliqué.e.s pour l’intégration des personnes bénéficiaires d’une protection internationale et étrangères plus généralement :

  • Lamia Allal, Directrice du Département Insertion et Formation, Association Esperem ;
  • Armance Cartier, Conseillère en Insertion Professionnelle, Chantier d’Insertion Prélude, Association Aurore ;
  • Isabelle Médou-Marère, Directrice Régionale, Fédération des acteurs de la solidarité Ile-de-France ;
  • Isabel Mendes, Conseillère en Insertion Professionnelle, Association Intermédiaire Réagir ;
  • David Ratinaud, Chargé de projet, Réseau Alpha.

Les riches échanges lors de cette table ronde ont permis de mettre en lumière les initiatives et actions des acteurs et actrices de terrain pour favoriser l’apprentissage de la langue française par les personnes mais également de pointer certaines limites et pistes d’amélioration des dispositifs de formation linguistique existants.

Tou.te.s les participant.e.s expriment la nécessité d’ouvrir plus largement les dispositifs de formation linguistique, en prévoyant notamment le financement de dispositifs d’apprentissage de la langue française à destination des publics en cours de demande d’asile. Il apparait également nécessaire d’adapter les cours de français aux publics visés que ce soit en transformant les méthodes pédagogiques aux attentes et besoins des personnes ou en prévoyant un rythme et des horaires d’apprentissages adaptés aux personnes qui sont par ailleurs salariées.

Cette table ronde aborde également la difficile question des financements des programmes de formation linguistique et différents intervenant.e.s pointent les difficultés engendrés par un mode de financement par appel à projet qui n’est pas pérenne, tant pour développer sur le moyen terme des programmes de formations que pour garantir aux personnes un enseignement professionnel de la langue.

Enfin, la nécessité de garantir une sécurisation financière des personnes durant leur parcours de formation pour leur permettre de suivre sereinement leur apprentissage fait consensus parmi tou.te.s les intervenant.e.s.