Recherche-action pour un accompagnement adapté vers l’emploi: Premiers ateliers et comité de suivi

Dans la continuité de ses travaux sur l’innovation sociale et l’accompagnement des dynamiques territoriales, la FAS a lancé une recherche-action consacrée aux projets mis en œuvre dans le cadre de l’Appel à manifestation d’intérêt « Offre de repérage et de remobilisation » (O2R), dispositif inscrit dans la loi pour le plein emploi du 18 décembre 2023. 

Cette démarche, menée avec l’Agence nouvelle des solidarités actives (ANSA) – prestataire scientifique déjà retenu pour la précédente recherche-action sur le Contrat Engagement Jeunes – Jeunes en Rupture (CEJ-JR) – s’inscrit au croisement de deux axes majeurs du projet fédéral de la FAS : 

• Axe 3 – Développer les coopérations et promouvoir les dynamiques associatives ; 

• Axe 5 – Développer les connaissances pour changer le regard sur la pauvreté et adapter nos réponses. 

Conduite jusqu’à la fin de l’année 2026, cette recherche-action vise à analyser la mise en œuvre des projets O2R, à comprendre leurs effets sur les publics et les organisations, et à identifier les leviers et freins rencontrés par les acteurs de terrain.

Trois axes d’analyse structurent les travaux : 

1. Le déploiement du dispositif et son impact sur les organisations ;
2. Les pratiques professionnelles et les coopérations locales ; 
3. Les effets qualitatifs sur les personnes accompagnées (adhésion, parcours, qualité de vie). 

Cette recherche-action s’appuie sur la mobilisation de dix structures adhérentes à la FAS et porteuses du dispositif O2R, réparties sur l’ensemble du territoire hexagonal et représentant une diversité d’expériences et de pratiques concrètes : 

• ARASS, en Ille-et-Vilaine (Rennes, Brocéliande) (Bretagne) ; 

• ASD24 / SIAO, en Dordogne (Nouvelle-Aquitaine) ; 

• Maison d’accueil L’Îlot, dans la Somme (Hauts de France) ; 

• MAHRA-Le-Toit, dans le Pas-de-Calais (Hauts-de-France) ; 

• Aurore, en Essonne (Ile-de-France) ; 

• France terre d’asile (FTDA), à Paris (Ile-de-France) ; 

• COOP(AGIR), dans le Jura (Bourgogne-Franche-Comté) ; 

• Global Axe, dans les Ardennes (Grand-est) ; 

• Les-Eaux-Vives-Emmaüs, en Loire-Atlantique (Pays de la Loire) ;  

• Accueil Soutien Lutte contre Détresses (ASLD), dans le Loir-et-Cher (Centre-Val de Loire). 

Grâce à cette diversité territoriale et de projet, la recherche-action peut s’appuyer sur une riche variété de pratiques et d’expériences de terrain. 

Un premier atelier pour poser les bases communes 

Le mardi 14 octobre, la FAS a réuni les dix porteurs de projets O2R lors d’un premier atelier de travail,  cet atelier avait pour objectifs de : 

• Permettre aux porteurs de projets de partager leurs expériences sur la première année de déploiement 

• Identifier collectivement les freins et leviers observés dans la mise en œuvre du dispositif  

• Amorcer une réflexion commune sur les conditions de pilotage et d’ancrage territorial des O2R, dans la continuité de la réforme du plein emploi 

Deux autres ateliers sont d’ores et déjà prévus pour approfondir les travaux et consolider les recommandations collectives. 

Un premier comité de suivi pour structurer la démarche collective 

Par ailleurs, le jeudi 16 octobre, s’est tenu le premier comité de suivi de la recherche-action. Ce comité a pour mission d’accompagner la démarche tout au long des 18 mois du projet, en assurant un suivi régulier des travaux, en partageant les actualités du terrain et en contribuant à la diffusion des enseignements. 

Il réunit : 

• La FAS nationale, la FAS Bretagne et la FAS Centre Val de Loire ; 

• Le Groupe d’appui national Jeunes de la FAS nationale ;

• La Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) ; 

• La délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté (DIPLP) ; 

• France Travail ; 

• Le collectif PIC-O2R ; 

• L’ANSA. 

La FAS se réjouit de la participation de ces acteurs, qui permet d’alimenter les réflexions des pouvoirs publics et associatifs à travers des échanges réguliers, l’analyse conjointe des pratiques de terrain et l’élaboration collective de recommandations. Cette démarche participative favorise le partage d’expérience, l’expérimentation de solutions concrètes et l’enrichissement des pratiques professionnelles pour mieux accompagner les personnes éloignées de l’emploi. 

Une dynamique collective au service de l’inclusion 

Par cette recherche-action, la FAS réaffirme son engagement à soutenir les initiatives locales, à valoriser les pratiques innovantes et à nourrir le dialogue avec les pouvoirs publics. En associant les acteurs de terrain à chaque étape, cette démarche collective permet de renforcer les coopérations territoriales, de mieux comprendre les conditions d’une remobilisation réussie pour les personnes les plus éloignées de l’emploi, et de produire des enseignements concrets pour améliorer les dispositifs d’accompagnement.