26 avril 2024
4 janvier 2024
La Fédération des acteurs de la solidarité s’est impliquée, avec d’autres acteurs associatifs, au travail collectif coordonné par un groupe d’universitaires pour la rédaction de plusieurs « portes étroites » devant le Conseil constitutionnel. Également appelée « contribution extérieure », l’objectif de la porte étroite est d’apporter des précisions supplémentaires au Conseil constitutionnel sur les raisons juridiques pour lesquelles une ou plusieurs dispositions d’un projet de loi sont inconstitutionnelles. Cette contribution est déposée par les acteurs de la société civile avant la promulgation de la loi.
La FAS a été associée à la rédaction de la porte étroite « protection sociale et hébergement d’urgence », avec la fondation Abbé Pierre, deux organisations porte-parole du CAU, particulièrement s’agissant de ses développements consacrés à l’hébergement d’urgence. Elle a aussi soutenu les portes étroites « asile » et « étrangers malades ».
Concernant la contribution sur les dispositions relatives à la protection sociale et à l’hébergement d’urgence, ce sont les articles 15, 19 et 67 du projet de loi pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration qui sont contestées.
Tout d’abord, de manière générale, l’ensemble de ces dispositions ont un caractère de cavalier législatif, c’est-à-dire, sans rapport avec les objectifs de la loi.
L’article 15 excluant les étrangers en situation irrégulière du bénéfice des réductions tarifaires dans les transports porte atteinte au principe de libre administration, au principe de fraternité et à la protection de la santé et à des moyens convenables d’existence.
L’article 19 conditionnant le bénéfice de certaines prestations sociales à des « délais de carence » porte notamment atteinte au principe de fraternité et de sauvegarde de la dignité humaine, au droit à la protection sociale, au principe d’égalité et au droit au recours.
L’article 67 relative aux modifications des critères d’accès à l’hébergement d’urgence des personnes faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) porte atteinte aux droits à la protection de la santé et à la sécurité matérielle, à la sauvegarde de la dignité humain, au principe de fraternité et au principe d’égalité.
Concernant la contribution sur les dispositions relatives au droit d’asile , ce sont les articles 62 (recours aux vidéo-entretiens pour les décisions d’irrecevabilité et introduction de la notion de « protection équivalente »), 63 (clôture automatique de l’examen d’une demande d’asile en cas d’abandon du lieu d’hébergement), 69 (sur les modalités de sortie du dispositif national d’asile) et 70 (principe du recours au juge unique dans le contentieux de l’asile) du projet de loi pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration qui sont contestées.
Concernant, enfin, la contribution sur les dispositions relatives à la santé des personnes étrangères, ce sont les articles 9 (sur le règlement du coût de la prise en charge médicale justifiant la délivrance d’un titre de séjour pour soins), 10 (sur la notion de « conséquences d’une exceptionnelle gravité ») et 19 (sur l’interruption immédiate de la PUMA pour les personnes déboutées de leur demande d’asile) qui sont contestées.
Les portes étroites seront mentionnées dans la décision du Conseil constitutionnel et leur contenu et signataires rendus accessibles sur son site le jour même.
En totalité, les portes étroites thématiques sont au nombre de 10 et traitent des sujets suivants :
– Etudiants ;
– Mineurs non accompagnés (MNA) ;
– Etrangers malades ;
– Rétention et double peine ;
– Asile ;
– Nationalité ;
– Protection sociale – hébergement d’urgence ;
– Légistique ;
– Contentieux judiciaire ;
– Famille.
Nous vous relayons les portes étroites protection sociale – hébergement, droit d’asile et santé.
Nous avons bon espoir que cet important travail collectif de la société civile, mêlant acteurs associatifs et universitaires, aboutisse à la censure de certaines dispositions du projet de loi.
26 avril 2024
24 avril 2024
18 avril 2024
Avec @arifts_pdl à Rezé (44) pour débattre dans ce haut lieu de formation des formes de la mobilisation pour porter le travail social au cœur de la société.
Avec #VéroniqueLambert et les équipes #Etape44 à Saint-Herblain pour partager les mobilisations pour l'insertion.
🗓 Rendez-vous pour les Journées du Travail Social les 24 & 25 septembre 2024 à Nancy !
🔎Zoom sur les premiers éléments du programme 👇
👉 Informations et inscriptions :
https://evenement.federationsolidarite.org/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_source_platform=mailpoet&utm_campaign=flash-info-journees-du-travail-social-24-et-25-septembre-2024-les-inscriptions-sont-ouvertes-756
Pour avoir une idée des ordres de grandeur : 83 450 ménages dépassant les plafonds paient un Supplément de loyer de solidarité (SLS), soit 1,6 % des 5,2 millions de locataires HLM. Magnifique contrefeu gouvernemental pour faire oublier son bilan désastreux.
Le Comité national pour l'emploi a été installé par @CaVautrin, avec 48 membres dont des représentants @unccas, @UNmissionlocale, @ADepartementsF, @andicat_asso ou encore @FedeSolidarite. https://www.lemediasocial.fr/fb9fed0c2_e6eb_4980_93c6_9ba78a5e2c75
📢« Ce qui nous semble incontrôlable, ce n’est pas la dépense publique mais le transfert massif de la solidarité nationale au profit des acteurs les plus forts du système ».
👉La FAS signataire de la #tribune portée par @apfhandicap dans @lemondefr
« Ce qui nous semble incontrôlable, ce n’est pas la dépense publique mais le transfert massif de la...
TRIBUNE. Face aux restrictions à venir des crédits destinés aux plus vulnérables, un collectif d’associations emme...
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Journées Du Travail Social : «pouvoirs d’agir, pouvoir agir» : les inscriptions sont ouvertes !
Rdv les 24 et 25 septembre 2024 à Nancy.
➡️Information & inscriptions ici :
Journées du Travail Social
Journées du Travail Social 24 et 25 septembre 2024 La période que nous traversons est difficile. Notre pays, com...
evenement.federationsolidarite.org
🖍️ L'actu vue par Gros (@GrosPascal), cette semaine dans "Marianne"
Écoutez ce bourreau expliquer que des femmes, des enfants, des femmes lui avaient été désignés comme des animaux. Nul besoin d'être Rwandais pour qu'à un moment la déshumanisation de l'Autre finisse par fabriquer des bourreaux.