08 octobre 2024
4 janvier 2024
La Fédération des acteurs de la solidarité s’est impliquée, avec d’autres acteurs associatifs, au travail collectif coordonné par un groupe d’universitaires pour la rédaction de plusieurs « portes étroites » devant le Conseil constitutionnel. Également appelée « contribution extérieure », l’objectif de la porte étroite est d’apporter des précisions supplémentaires au Conseil constitutionnel sur les raisons juridiques pour lesquelles une ou plusieurs dispositions d’un projet de loi sont inconstitutionnelles. Cette contribution est déposée par les acteurs de la société civile avant la promulgation de la loi.
La FAS a été associée à la rédaction de la porte étroite « protection sociale et hébergement d’urgence », avec la fondation Abbé Pierre, deux organisations porte-parole du CAU, particulièrement s’agissant de ses développements consacrés à l’hébergement d’urgence. Elle a aussi soutenu les portes étroites « asile » et « étrangers malades ».
Concernant la contribution sur les dispositions relatives à la protection sociale et à l’hébergement d’urgence, ce sont les articles 15, 19 et 67 du projet de loi pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration qui sont contestées.
Tout d’abord, de manière générale, l’ensemble de ces dispositions ont un caractère de cavalier législatif, c’est-à-dire, sans rapport avec les objectifs de la loi.
L’article 15 excluant les étrangers en situation irrégulière du bénéfice des réductions tarifaires dans les transports porte atteinte au principe de libre administration, au principe de fraternité et à la protection de la santé et à des moyens convenables d’existence.
L’article 19 conditionnant le bénéfice de certaines prestations sociales à des « délais de carence » porte notamment atteinte au principe de fraternité et de sauvegarde de la dignité humaine, au droit à la protection sociale, au principe d’égalité et au droit au recours.
L’article 67 relative aux modifications des critères d’accès à l’hébergement d’urgence des personnes faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) porte atteinte aux droits à la protection de la santé et à la sécurité matérielle, à la sauvegarde de la dignité humain, au principe de fraternité et au principe d’égalité.
Concernant la contribution sur les dispositions relatives au droit d’asile , ce sont les articles 62 (recours aux vidéo-entretiens pour les décisions d’irrecevabilité et introduction de la notion de « protection équivalente »), 63 (clôture automatique de l’examen d’une demande d’asile en cas d’abandon du lieu d’hébergement), 69 (sur les modalités de sortie du dispositif national d’asile) et 70 (principe du recours au juge unique dans le contentieux de l’asile) du projet de loi pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration qui sont contestées.
Concernant, enfin, la contribution sur les dispositions relatives à la santé des personnes étrangères, ce sont les articles 9 (sur le règlement du coût de la prise en charge médicale justifiant la délivrance d’un titre de séjour pour soins), 10 (sur la notion de « conséquences d’une exceptionnelle gravité ») et 19 (sur l’interruption immédiate de la PUMA pour les personnes déboutées de leur demande d’asile) qui sont contestées.
Les portes étroites seront mentionnées dans la décision du Conseil constitutionnel et leur contenu et signataires rendus accessibles sur son site le jour même.
En totalité, les portes étroites thématiques sont au nombre de 10 et traitent des sujets suivants :
– Etudiants ;
– Mineurs non accompagnés (MNA) ;
– Etrangers malades ;
– Rétention et double peine ;
– Asile ;
– Nationalité ;
– Protection sociale – hébergement d’urgence ;
– Légistique ;
– Contentieux judiciaire ;
– Famille.
Nous vous relayons les portes étroites protection sociale – hébergement, droit d’asile et santé.
Nous avons bon espoir que cet important travail collectif de la société civile, mêlant acteurs associatifs et universitaires, aboutisse à la censure de certaines dispositions du projet de loi.
08 octobre 2024
04 octobre 2024
26 septembre 2024
On est dans la confusion la plus générale.Le ministre additionne des montants accordés à des associations sans l’intervention desquelles le désordre serait généralisé.On est loin du pragmatisme et de la lucidité prônés par Michel Barnier. » fustige P.Brice
Bruno Retailleau cible les associations d’aide aux migrants
Le ministre de l’intérieur a dénoncé la présence des associations dans les centres de rétention administrative et leur subventionnement.
www.lemonde.fr
Laisser des enfants dormir dans la rue c'est sacrifier leur santé mentale, les surexposer aux retards de développement.
Aucun enfant ne doit aller à l'école sans savoir où il dormira le soir.
Les associations alertent encore ce matin. L'inaction du gouvernement est intolérable.
💬 "Qu'on arrête de diviser les gens, de les mettre en concurrence les uns contre les autres."
Les mots de Pascal Brice, président de la Fédération de la solidarité
#ApollineMatin
Deux "journées du travail social" pour "montrer la force" de la profession
@FedeSolidarite
Les perspectives de Pascal Brice clôturent les Journées du Travail Social
« Nous allons continuer le combat pour que les politique publiques dans ce pays soit à la hauteur de ce qui ce vit. »
« Votre fédération continuera à mettre le travail social en pleine lumière avec un objectif : c’est que ce combat là ne soit plus le combat de quelques uns mais de toute la société. »
Plénière 3 - le travail social, une solution contre le chaos avec @fa_brugere, philosophe, Jean-Jacques Brot, ancien préfet, @NDuvoux, président du @ConseilPauvrete , @finchelstein, secrétaire général @j_jaures, Véronique Lambert, directrice de l’Etape, administratrice de la FAS
Jean-Jacques Brot : « il faut que collectivement nous retrouvions les fonctions et les valeurs qui vont nous permettre de survivre dans une société de plus en plus vulnérable. »
Véronique Lambert : « les travailleurs sociaux sont les garants du lien social, ils sont les professionnels qui évitent le chaos, qui mettent en place la solidarité. On doit réussir à montrer ce que serait une société sans nous. »
Plénière 2 : Pouvoir d’agir : comment réinventer la solidarité avec Cyprien Avenel, sociologue, Christine Bailly, membre du CLTSDS, Denis Bourque, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, Samir Elhamdi et Florence Moritz représentantsdes personnes accompagnées
Christine Bailly « il faut aussi prendre en compte la capacité des personnes à participer afin de les accompagner au plus près des besoins pour redonner ce pouvoir d’agir. »
Cyprien Avenel : « le travailleur social n’est pas là uniquement pour réparer mais pour accompagner la personne telle qu’elle est. Il-elle n’est plus seulement porte parole de l’usager mais un accompagnateur vers la prise de parole des personnes »
Nancy capitale du travail social pour 2 jours, à l’occasion du congrès de la @FedeSolidarite présidée par Pascal Brice.
Avec Chaynesse Khirouni, nous avons dit toute l’importance du travail quotidien des 1,3 million de travailleuses, pour l’essentiel, sociales.
Plénière 1 – Travail social : explorer pour écrire l’avenir animée par Nathalie Latour, directrice générale de la FAS avec Nicolas Antenat, philosophe, @BrodiezA, historienne et membre du conseil d’administration de la FAS.
Axelle Brodiez-Dolino aux travailleurs et travailleuses sociales : « sans vous, c’est tout qui s’écroule ».
Nicolas Antenat, philosophe reviens sur les problématiques de sens dans le travail social : « la question du sens a beaucoup été posée aujourd’hui : on a beaucoup parlé de burn-out et de bore-out. Il faut trouver du sens dans des espaces de plus en plus compressés. »