23 mai 2025
23 mai 2025
Le 28 avril à Segré, 7 femmes se réunissent pour la dernière séance d’un Atelier de Dynamisation Sociale vers l’Emploi démarré 12 mois plus tôt. L’ambiance est chaleureuse, les sourires au rendez-vous, même s’il est parfois encore difficile pour certaines de prendre la parole devant un groupe. Imaginée par les associations ASURE et ENVOL, et financée par le Conseil Départemental de Maine et Loire, cette action se démarque par le thème abordé : « choisir la sobriété plutôt que subir la précarité ».
L’écologie est un thème particulièrement d’actualité, et pourtant encore peu traité dans l’accompagnement social. Pour Claire Bonsergent, accompagnatrice au sein de l’association ASURE, c’est pourtant un parti pris qui a du sens : « Même si j’ai des moyens limités et des contraintes, je peux mobiliser des acteurs locaux et trouver des solutions satisfaisantes avec mes engagements. »
Ces 8 ateliers thématiques, tous les lundis après-midi, ont concerné au total 9 participant·es. Au programme, des activités variées, allant de la découverte, ou redécouverte, des acteurs réemploi, comme L’Arbre Vert, à la réalisation d’une fresque du climat, un atelier sur les économies d’énergie…
Les participantes présentent leur fresque du climat simplifiée et illustrée, avec Géraldine Simon, formatrice chez ENVOL, de Claire Bonsergent, accompagnatrice au sein d’ASURE.
« J’ai décidé de participer aux portes ouvertes de l’AMAP de Segré après leur présentation lors d’un atelier, c’était vraiment intéressant, je ne les connaissais pas » précise Hélène, alors que deux autres participantes ont adhéré à l’association Chouettes Familles qui propose notamment un espace de troc.
Ces ateliers ont été construits dans une approche résolument tournée vers les solutions et la mise en action. « Le triangle de l’inaction, que nous avons vu pendant la fresque du climat, m’a marquée, explique Céline. Il faut arrêter de renvoyer aux autres, je peux aussi agir à mon niveau. »
L’action de dynamisation doit aussi permettre aux participant·es de construire un avenir professionnel qui leur corresponde.
« Actuellement je fais le ménage chez des personnes âgées. Mais j’aimerai faire autre chose, trouver ma propre voie et reprendre la main sur mes choix pour avancer » déclare Céline qui est déjà très engagée, à titre personnel, sur les questions écologiques.
Pour Simone, le collectif formé lors de cette action a été positif : « Le travail, ça me stresse et ça m’angoisse. J’ai déjà eu pas mal de contrats, même si je suis jeune, mais j’ai eu de mauvais souvenirs, de mauvaises expériences. J’ai du mal avec le regard des autres. Ici je me suis sentie bien ».