Appel à Projets Orange 2022 : Maisons Digitales en France

Depuis 2015, le programme « Maisons Digitales » répond au besoin de développement des compétences des femmes sans qualification, sans emploi, et en situation précaire. Il s’appuie sur le potentiel du numérique pour favoriser l’insertion sociale et professionnelle de ces femmes. Le programme renforce l’inclusion numérique des femmes en les familiarisant avec les outils numériques.

Les formations numériques dispensées dans les Maisons Digitales sont de longue durée (six mois à un an) et représentent un tournant vers l’indépendance économique des femmes. Ces dernières peuvent s’initier ou se perfectionner à la bureautique et l’utilisation de logiciels. Elles peuvent également s’initier à la rédaction d’un CV, d’une Lettre de motivation, apprendre à utiliser les services publics dématérialisés, ou encore suivre une formation en lien avec leur projet professionnel.

Concrètement, nous organisons avec les associations partenaires l’accueil des femmes dans des lieux de formation. Sur place, les formateurs des associations partenaires, accompagnés dans certains cas des salariés Orange bénévoles ou en mécénat de compétences, animent des ateliers d’apprentissage au numérique.

A date le programme est déployé dans 23 pays, à travers 362 Maisons Digitales, dont 166 en France. Au total ce sont plus de 45 000 femmes qui ont déjà été formées.

Les éléments de cadrage de l’appel à projets 2022

Renforcer les Maisons Digitales existantes

Nous proposons aux associations qui participent déjà au programme de poursuivre et renforcer les ateliers collectifs physiques ou à distance proposés aux femmes dans les Maisons Digitales.

Ces associations peuvent demander un soutien financier pour :

  • compléter les équipements numériques de l’espace de formation dans leurs locaux : pour les apprenantes (PC, tablettes) et pour les ateliers (vidéoprojecteurs, smartboards,..) – merci de prévoir l’achat du matériel de préférence auprès de vendeurs d’équipements reconditionnés,
  • prêter des équipements numériques à certaines apprenantes pour participer aux ateliers à distance, quand c’est nécessaire,
  • prendre en charge une partie des frais de transport des participantes pour suivre les ateliers collectifs physiques,
  • créer une nouvelle Maison Digitale mobile ou sur un site distant afin de se rapprocher des femmes éloignées de la Maison Digitale principale,
  • développer des ressources pédagogiques spécifiques et utiles pour le réseau des Maisons Digitales en France.

Créer des nouvelles Maisons Digitales

Les associations et autres organismes d’intérêt général ou d’utilité publique, disposant de minimum 5 ans d’expérience opérationnelle dans le domaine de la lutte pour les droits, l’éducation et la santé des femmes en situation de précarité en France Métropolitaine et Outre-Mer, peuvent déposer un projet de création d’une nouvelle Maison Digitale.

Nous proposons aux nouvelles Maisons Digitales d’intégrer un réseau existant de 166 partenaires actifs en France. Nous les accompagnons dans la mise en place d’un parcours de formation pour les bénéficiaires. Ce parcours est composé d’un ensemble de ressources pédagogiques, outils et modules de formation des formateurs, autour de 4 grands axes, accessible en ligne :

  • le socle numérique
  • la recherche d’emploi et l’insertion professionnelle
  • le numérique et la citoyenneté
  • les compétences transversales

Les associations qui déposent un projet de nouvelle Maison Digitale peuvent demander un soutien financier pour :

  • équiper l’espace de formation dans leurs locaux, voici des exemples d’équipements numériques éligibles au financement (nous ne finançons pas la connexion internet) : PC, tablettes, vidéoprojecteurs, smartboards – de préférence reconditionnés,
  • commander des équipements (PC ou tablettes) pour les prêter à certaines apprenantes afin de les permettre de participer aux ateliers à distance quand c’est nécessaire,
  • prendre en charge une partie des frais de transport des participantes pour suivre les ateliers dans leurs locaux.

Les principaux critères de sélection

  • la capacité à organiser et animer des cycles de formations gratuites dans un environnement adéquat pour un accompagnement à long terme (six mois à un an),
  • la connaissance approfondie des publics cibles : les femmes sans qualification, sans emploi et en situation de précarité,
  • une équipe solide et organisée, avec une appétence pour le numérique et un goût prononcé pour l’animation d’ateliers collectifs et individuels (CV des animateurs obligatoires),
  • une forte motivation et implication pour démarrer le parcours de formation Maisons Digitales avant fin 2022, malgré le contexte de crise sanitaire,
  • l’engagement de partager avec la Fondation Orange les indicateurs de suivi des formations tels que : nombre d’apprenantes, nombre d’ateliers, nombre de certificats de réussite délivrés aux apprenantes et des témoignages d’apprenantes sur l’intérêt des formations pour elles,
  • la contribution aux échanges avec d’autres associations partenaires du réseau Maisons Digitales.

Déposez votre dossier en ligne jusqu’au 31 mai 2022 minuit. Les dossiers reçus sont instruits puis transmis pour étude aux membres d’un comité de sélection, composé d’un jury de personnes internes et externes à Orange.
Le comité de sélection aura lieu fin juillet 2022.

Cliquez ici pour déposer votre dossier

Appel à projets 2022 : 1000 places d’Hébergement supplémentaires pour les femmes victimes de violences

Dans le cadre du Grenelle des violences conjugales, l’État s’était engagé à créer 1000 places d’hébergement et de logement temporaire pour les femmes victimes de violences. ​Face à l’ampleur des besoins, rappelée régulièrement par la Fédération et ses partenaires, l’État a décidé d’aller au-delà de ses premiers engagements en créant 1000 places supplémentaires cette année.

Donnant suite à nos alertes sur la faiblesse des financements attribués en 2020 ne permettant pas d’assurer un hébergement et un accompagnement de qualité et adapté aux besoins spécifiques des femmes victimes de violences,l’État avait revalorisé la tarification journalière des 1000 nouvelles places en 2021, à hauteur de 37€/jour en moyenne en Île-de-France et en Outre-mer, et 33€/jour sur le reste du territoire.

Dans le document de cadrage relatif à ces 1000 nouvelles places, l’État fait le choix de poursuivre son engagement en direction des femmes victimes de violences avec ou sans enfant. Celles-ci seront financées sur les mêmes modalités de tarification que celles de 2021, et les conditions d’accueil et d’hébergement seront qualitativement améliorées.

Compte tenu de la vulnérabilité et du danger encouru par les femmes victimes de violences, les conditions matérielles d’accueil et d’accompagnement seront renforcées. Ces places doivent pouvoir bénéficier en priorité aux femmes victimes de violences conjugales ayant besoin d’une mise en sécurité en urgence et/ou d’un hébergement d’insertion leur permettant de s’inscrire dans un parcours vers le logement.

  • Ces 1000 nouvelles places seront créées prioritairement en structures collectives non-mixte ou permettant d’assurer l’adaptation des locaux à la non mixité, en appartements diffus ou dans des dispositifs comparables de type appart’hôtel. Les nuitées hôtelières mobilisées dans le cadre de l’hébergement d’urgence ne sont pas concernées par ce dispositif.
  • Les structures d’accueil devront garantir les conditions de mise en sécurité adaptée au lieu d’hébergement (installation d’un digicode, interphone, gardiennage…), garantir l’adresse des lieux secrète et la mise en place d’un numéro d’astreinte 24h/24.
  • L’accompagnement social proposé devra s’inscrire dans une démarche globale et pluridisciplinaire de proximité, adapté à la situation de chaque femme victime de violences : soit en ayant, en interne de la structure, des professionnel·le·s formé·es à cet effet et le cas échéant, la désignation d’un référent sur le parcours des femmes victimes de violences ; soit en nouant des accords de partenariat avec les acteurs locaux spécialisés.
  • Les besoins des enfants co-victimes des violences doivent être pris en compte : le porteur du projet devra s’assurer d’être en capacité de pouvoir offrir un accueil bienveillant et sécurisant aux enfants, de se rapprocher des professionnel·le·s de la petite enfance pour accompagner leurs besoins spécifiques (médecin traitant, pédiatre, médecin PMI), de s’informer et disposer d’un premier recueil d’information sur les procédures judiciaires engagées ayant une incidence sur les modalités d’exercice de l’autorité parentale, en orientant si besoin vers des organismes juridiques adaptés ; venir en soutien éventuel à la fonction parentale et prévoir des aides à la parentalité (centres maternels, garderie, etc.).

Typologie des 1000 nouvelles places

Les nouvelles places seront composées, comme en 2021, de places d’hébergement financées sur les crédits d’hébergement d’urgence et de places financées par l’allocation pour le logement temporaire (ALT 1). Il sera tenu compte des spécificités de chaque territoire dans la répartition et le financement de chaque place.

Concernant les places d’ALT, celles-ci seront créées dans des logements en diffus loués auprès de bailleurs sociaux et dans des résidences sociales. En fonction des besoins identifiés territorialement, ces places pourront accueillir des femmes en sortie d’hébergement, ou orientées directement vers ces structures.

Le forfait pour les places en ALT1 s’élève à 20€/ jour en moyenne, correspondant aux tarifs fixés par le barème en vigueur auxquel s’ajoutera de l’accompagnement, sous les modalités déterminées par les opérateurs. A noter que ces financements peuvent être adaptés aux prestations fournies et affinés en fonction du profil de l’occupante de ces places qu’il s’agisse d’une femme ou d’un enfant co-victime.

Modalités de déploiement territorial

L‘ouverture de ces 1000 places d’hébergement et de logement temporaire fera l’objet de déclinaisons régionales selon le document de cadrage. Les DREETS concernées et la DRIHL en Île-de-France, en liaison avec les DRDFE, établiront les modalités locales de sélection des projets. Elles établiront un calendrier d’ouverture des places dans leur région qu’elles transmettront à la DIHAL dès la sélection des dossiers dans le courant du mois d’avril 2022. Dans la mesure du possible, ces places devront être mises en service dès le printemps 2022.

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La Fédération se félicite que plusieurs de ses préconisations, issues notamment du bilan de la mise en œuvre des places de 2020 et 2021 et du projet “Un abri pour toutes”, aient été retenues. Elles permettront un hébergement et un accompagnement plus qualitatif, reconnaissant mieux les besoins spécifiques des femmes, et le cas échéant, de leurs enfants. 

La Fédération rappelle toutefois que les prix de journée garantissant la prestation répondant le mieux à ces besoins spécifiques sont supérieurs à ceux proposés dans le cadre de cet appel à projet. Pour bien situer la qualité de ces nouvelles places au regard de l’existant, et en vue d’autres créations à venir ou de revalorisations des places ouvertes depuis 2020, il sera essentiel d’en tenir compte lors de l’évaluation de ces places, et d’identifier le cas échéant les cofinancements ou/et ressources déjà financées par ailleurs, qui seules auraient permis à des structures de mettre en ​œuvre la prestation attendue.

Nous invitons les associations spécialisées dans l’hébergement de femmes victimes de violence à se faire connaître des DREETS pour répondre à cet appel à projets ou faire connaître leurs activités.

Nous invitons les associations non spécialisées qui souhaiteraient répondre à se rapprocher d’elles également, pour envisager un positionnement et des coopérations permettant de garantir aux femmes du territoire une prise en charge adaptée et répondant à leurs besoins.

Nous vous invitons également à vous saisir des outils réalisés dans le cadre du projet « Un abri pour toutes » (kit, stickers, affiches, bonnes pratiques, préconisations…) pour élaborer le cas échéant une réponse prenant en compte l’amélioration des conditions d’accueil et d’hébergement des femmes victimes de violences.

Dans le cadre d’une réponse à cet appel à projets, vous pouvez faire financer un plan d’actions en faveur de l’amélioration des conditions d’accueil des femmes, que ce soit sur les volets de la formation des équipes et/ou la réalisation de travaux d’aménagements des espaces de lieux sécurisés et en non-mixité, en soumettant votre projet à notre nouveau Fonds pour la promotion des droits des femmes.

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Retrouvez toutes les informations relatives à l’Appel à Projet des 1000 nouvelles places Grenelle ici :

https://www.gouvernement.fr/hebergement-des-femmes-victimes-de-violences-elisabeth-moreno-et-emmanuelle-wargon-lancent-un-nouvel

 

Appel à projets du Fonds Asile Migration Intégration

L’appel à projets du Fonds FAMI dans le cadre de la nouvelle programmation européenne 2021-2027 a été publié le 15 février 2022. Les structures souhaitant déposer leurs projets peuvent le faire jusqu’au 15 mai 2022.

L’appel à projets précise que le programme national du FAMI ne sera validé qu’au deuxième trimestre 2022 au plus tôt et que la sélection des appels à projets et les attributions des subventions ne pourront se faire qu’à la suite de cette validation. Il s’agit donc d’un AAP anticipé, décidé par l’autorité de gestion du FAMI en France, la direction générale des étrangers en France (DGEF), afin que l’instruction des dossiers puisse être menée en parallèle du processus règlementaire de validation par la Commission européenne du programme national.

Les trois « objectifs spécifiques » de l’appel à projet sont les suivants :

  • OS 1 : Renforcer et développer tous les aspects du régime d’asile européen commun (RAEC), y compris sa dimension extérieure

L’OS 1 se décline en deux mesures, devant bénéficier aux personnes en cours de procédure dans le cadre d’une demande de protection internationale :

  • Assurer une application uniforme de l’acquis de l’Union et des priorités liées au régime d’asile européen commun
  • Soutenir les capacités des régimes d’asile des Etats membres en ce qui concerne les infrastructures et les services selon les besoins, y compris au niveau local et régional.

L’AAP fournit comme exemples de projets éligibles : l’appui socio-administratif et la prise en charge médico-psychologique ou encore la formation des professionnels.

  • OS 2 : Renforcer et développer la migration légale vers les Etats membres en fonction de leurs besoins économiques et sociaux, et promouvoir l’intégration et l’inclusion sociale effectives des ressortissants de pays tiers et contribuer à celles-ci.

L’OS 2 se décline aussi en deux mesures, devant bénéficier aux ressortissants de pays tiers : résidant en France de façon régulière et ayant vocation à s’y installer durablement (dont les BPI), victimes de traite des êtres humains, et/ou souhaitant accomplir des démarches pour acquérir le droit de résidence légale dans un Etat membre.

L’AAP fournit notamment en exemple de projets éligibles : la formation linguistiques et aux valeurs citoyennes (en articulation avec le CIR), la mise en réseau des professionnels, les plateformes favorisant des accompagnements spécialisés en articulation avec le déploiement du programme AGIR, des études et projets de recherche, etc.

Et enfin l’OS 3 « Contribuer à la lutte contre la migration irrégulière. Favoriser un retour et une réadmission effectifs, sûrs et dans la dignité. Promouvoir une réintégration initiale et effective dans les pays tiers et y contribuer ».

Les critères d’éligibilité et de sélection des projets, ainsi que les modalités de financement sont détaillés de la page 10 à la page 14 du document de présentation de l’appel à projet, disponible sur le site de la DGEF : https://www.immigration.interieur.gouv.fr/Info-ressources/Fonds-europeens/Les-fonds-europeens-programmation-2021-2027/Appels-a-projets : voir le document « AAP_01-2022-FAMI – Fonds asile migration et intégration (FAMI) – Appels à projets dans le cadre de la programmation 2021-2027 ».

Appel à projets national 2022 relatif à l’intégration des étrangers primo-arrivants, dont les bénéficiaires de la protection internationale

Au sein de la direction générale des étrangers en France (DGEF), la direction de l’intégration et de l’accès à la nationalité (DIAN) est chargée de définir et mettre en œuvre la politique publique d’intégration en France des personnes ressortissantes de pays tiers à l’Union européenne admises au séjour sur le territoire et souhaitant s’y installer durablement.

L’étranger primo-arrivant s’engage dans un parcours d’intégration républicaine qui débute avec la signature du contrat d’intégration républicaine (CIR). L’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) prescrit alors des formations civique et, le cas échéant, linguistique, puis oriente l’étranger signataire du CIR vers les services de proximité. Le CIR s’articule autour d’actions d’accompagnement complémentaires (sociales, professionnelles, linguistiques, …).

Les bénéficiaires de la protection internationale (réfugiés et protégés subsidiaires) s’inscrivent dans ce cadre général et sont également destinataires d’actions spécifiques visant à faciliter leur intégration en prenant en compte leurs vulnérabilités particulières. À cette fin, la délégation interministérielle à l’accueil et à l’intégration des réfugiés (DIAIR) est chargée, en lien avec la DGEF, de mettre en œuvre la Stratégie nationale pour l’accueil et l’intégration des réfugiés.

L’appel à projets national 2022 relatif à l’intégration des étrangers primo-arrivants, dont les bénéficiaires de la protection internationale (BPI), est, dans ce cadre, commun à la DIAN et à la DIAIR. Il est centré sur des actions structurantes, complémentaires aux formations du CIR et d’envergure nationale ou interrégionale. Les actions localisées sur un territoire régional ou infra-régional ont vocation à être portées à l’échelon local.

Les projets présentés devront s’inscrire dans les thématiques suivantes :

Projets à destination directe des étrangers éligibles

  • accompagnement des femmes étrangères dans l’accès au marché du travail ;
  • lutte contre la fracture numérique,  renforcement de l’inclusion numérique, actions de médiation numérique.

Projets destinés spécifiquement aux BPI

  • promotion de la mobilité géographique de l’Île-de-France vers la province, afin de rendre attractif l’ensemble des régions et assurer une meilleure répartition territoriale des BPI ;
  • accès aux soins dans le domaine de la santé mentale, notamment la prise en charge psycho-traumatique et des vulnérabilités spécifiques liées au parcours d’exil.

Projets permettant la rencontre entre la société d’accueil et les étrangers primo-arrivants 

      Projets permettant la création de liens entre jeunes Français et jeunes étrangers, dont les BPI, dans le cadre du dispositif « Fai’R»

« Fai’R » a pour objectif de soutenir des projets favorisant la mobilisation des jeunes Français de 18 à 30 ans en faveur de l’accueil et l’intégration des étrangers du même âge éligibles, dont les BPI. L’enjeu est de favoriser la rencontre et la création de liens entre ces jeunes.

Projets relatifs au mentorat et au parrainage

Seront examinés les programmes de parrainage ou de mentorat qui organisent, au sein d’une structure encadrante, la mise en relation d’un étranger primo-arrivant avec un résident français souhaitant mobiliser bénévolement son expérience pour favoriser la découverte de la société et de la culture françaises, la maîtrise de la langue, la construction du projet scolaire ou professionnel de la personne qu’il accompagne.

Une attention particulière sera portée aux projets proposant un modèle reproductible au niveau national et coordonné avec les acteurs de l’intégration (OFII, opérateurs du programme AGIR…).

Projets à destination des acteurs de l’intégration

  • la formation des services de droit commun en charge de l’accès aux droits ;
  • la formation et l’outillage des professionnels et des bénévoles de l’apprentissage du français langue étrangère avec une priorité sur les non-lecteurs non scripteurs.

La sélection des dossiers sera effectuée dans le cadre d’un comité de sélection qui se tiendra le 17 mai 2022. Les dossiers complets sont à transmettre avant le 20 mars 2022 à minuit.

Attention : à compter de cette année, le dépôt des dossiers s’effectue exclusivement sur le site Démarches simplifiées, à l’adresse suivante :

→ Vous trouverez ci-dessous, à télécharger en format PDF, la présentation complète de l’appel à projets commun DGEF-DIAIR 2022.

Appel à projets national 2022 relatif à l’intégration des étrangers primo-arrivants, dont les bénéficiaires de la protection internationale

Appel à projet 2022 de la Fondation Bouygues Telecom

Convaincue que ce n’est qu’ensemble que nous adresserons la nécessaire transition environnementale et sociale, la Fondation Bouygues Telecom ouvre son appel à projets pour soutenir des projets où l’engagement citoyen est au cœur et au profit d’un impact social ou environnemental.

Ainsi, des dotations de 5 000 à 15 000 euros récompenseront les projets qui s’appuient sur la mobilisation :

  • D’une communauté de bénévoles,

Et/ou

  • Du grand public, via des actions menées sur le terrain pour le sensibiliser ou changer ses comportements.

Au sein de ces projets, c’est grâce à leur action que ces citoyen⸱nes engagé⸱es ont un impact positif sur l’environnement ou envers des publics fragiles (protection de la biodiversité animale et/ou végétale, réduction de l’empreinte carbone, répit des aidants, insertion professionnelle, changement de regard vis-à-vis des personnes vulnérables, etc.).

Les dossiers doivent être complétés et soumis avant le 18 mars 2022 sur la plateforme dédiée. Les résultats seront communiqués aux associations courant mai 2022.

Appel à projets « Beauty for a better Life » de la Fondation L’Oréal

Soins de beauté et de bien-être gratuits en milieu social, médical et médico-social

 

Du 17 février au 17 mars 2022

 

Convaincue du rôle bénéfique que peuvent jouer les soins de beauté et de bien-être dans l’accompagnement des personnes fragilisées, la Fondation L’Oréal soutient depuis plus de 10 ans des projets de socio-esthétique et de socio-coiffure destinés aux personnes fragilisées physiquement, psychiquement ou socialement.

Les soins de beauté et de bien-être sont gratuits et organisés sous forme d’ateliers individuels ou collectifs. Ils associent écoute, détente, conseils techniques et soins de beauté. Intégrés dans un parcours de prise en charge pluridisciplinaire, ils contribuent à améliorer le bien-être, l’estime de soi, la combativité et le lien social.

 

La nouvelle édition 2022 de l’appel à projets Beauty for a better Life* 2022 est destiné à soutenir des structures à but non lucratif agissant dans le domaine médical, social ou médico-social pour le développement de projets de beauté inclusive.

 

Des dotations allant de 5 000€ à 20 000€ seront remises aux structures lauréates.

Un accompagnement personnalisé avec des experts, dont le CODES pour la socio-esthétique, et la SOCO Academy pour la socio-coiffure, sera également offert pendant un an pour favoriser la mise en place et/ou le développement des projets. Ce soutien s’articule notamment autour de la mise en lien des structures lauréates avec des professionnels de la socio-esthétique et de la socio-coiffure spécifiquement formés pour accompagner des personnes en souffrance sur le chemin du mieux-être ou de la réinsertion.

 

Calendrier :

Du 17 février au 17 mars 2022 Dépôt des dossiers sur la plateforme
Du 18 mars au 31 mai 2022 Instruction des dossiers
3 juin 2022 Annonce des structures lauréates
10 juin 2022 Jury et remise des prix

 

 

Critères d’éligibilité :

 

·     Être une structure disposant de statuts officiels, éligible au mécénat (1), exerçant une activité d’intérêt général à but non lucratif dont la gestion est désintéressée, et ne fonctionnant pas au bénéfice d’un cercle restreint de personnes : associations à but non lucratif ou d’intérêt général, fédérations ou réseaux associatifs, fondations et fonds de dotation, collectivités, établissements publics ou structures émanant de la puissance publique ;

·     agir sur le territoire français (métropole et outre-mer) ;

·     justifier d’au moins 2 ans d’existence ;

·     identifier au moins 50 bénéficiaires en situation de fragilité sociale, physique ou psychique dans le cadre du projet (personnes touchées par la précarité, la violence, la maladie, le handicap, publics migrants/réfugiés/primo-arrivants). Seront particulièrement valorisés les projets qui concernent un public féminin.

·     inscrire les soins de beauté et de bien-être comme une discipline d’accompagnement vers le mieux-être et intégrée dans un parcours d’insertion ou de soin ;

·     proposer de mettre en place ou de pérenniser un projet à destination de publics fragilisés, avec des séances gratuites de socio-esthétique et/ou de socio-coiffure animées par des professionnel(les) diplômé(es);

·     ne pas avoir gagné un appel à projet de la Fondation l’Oréal en 2020 ou en 2021.

 

(1) D’après les conditions posées par l’article 200 et 238bis du Code Général des Impôts

Ne sont pas éligibles :

·     Les projets individuels ;

·     les structures dont la mission est à caractère politique ou confessionnel ;

·     les projets à caractère lucratif, promotionnel ou publicitaire ;

·     les structures qui ont eu des retombées négatives ou qui ne répondent pas à des standards éthiques reconnus de l’ONU incluant les Droits de l’Homme, la Santé & la Sécurité, le Droit du Travail, l’Anti-Corruption, l’Environnement & le Changement Climatique.

 

Les dossiers de candidature doivent être déposés avant le 17 mars 2022 – 23h59 via le formulaire en ligne sur la page web suivante : https://www.projets-fondation-loreal.com/fr/

Nous vous remercions de bien vouloir transmettre cet appel à projet aux structures et associations de votre réseau qui pourraient être intéressées.

 

Pour toute questions ou information supplémentaire merci de contacter :

Leopoldo FERRARI : leopoldo2.ferrari@loreal.com

et

Laura BARROSO : laura.barroso@loreal.com

Appel à projets Prévention et lutte contre la prostitution et la traite des êtres humains

Le Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes (SDFE), en lien avec des fonds de l’AGRASC, lance un appel à projets d’un montant total de 2,6 millions d’euros pour 2022, visant à  soutenir des projets innovants : 

  • En matière de prévention de la prostitution, de prévention et d’information contre le proxénétisme et la traite des êtres humains aux fins d’exploitation sexuelle ; 
  • En matière d’accompagnement des personnes en situation de prostitution et/ou victimes d’exploitation sexuelle qui n’entrent pas en parcours de sortie de la prostitution. 

Quatre thématiques :  

  • Développer les actions innovantes d’aller-vers, les maraudes, notamment les maraudes sur internet ;  
  • Renforcer la formation et la sensibilisation des professionnels sur un champ large ;  
  • Renforcer la prévention et la lutte contre la prostitution des jeunes femmes, notamment des mineures, et des femmes en situation de précarité ; 
  • Améliorer l’accompagnement et la prise en charge des personnes qui n’entrent pas en PSP. 

Critères de sélection :  

  • Des projets à dimension régionale, ou départementale / interdépartementale présentant une visée d’essaimage ;  
  • Intérêt des actions envisagées au regard de leur capacité à atteindre l’objectif visé ; 
  •  Originalité et valeur ajoutée des actions proposées ;  
  •  Qualité du portage du projet (montée en charge des actions, partenariats envisagés, viabilité financière, équipe-projet, calendrier, capacité de suivi/reporting…) ; 
  •  Capacité à produire des actions transférables à d’autres contextes, voire généralisables. 

Montants: 

Les projets sélectionnés bénéficieront d’une aide financière entre 50 000 euros et 150 000 euros.  

 Examen des projets : 

Les projets seront sélectionnés en trois étapes : 

  • Sélection priorisée par la directrice régionale ou le directeur régional en lien avec les déléguées départementales et les délégués départementaux et envoi au SDFE des projets retenus et priorisés au niveau régional ; 
  • Etude de l’ensemble des projets et sélection finale par le service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes ; 
  • Les projets seront ensuite présentés pour validation au Conseil d’administration de l’AGRASC. 

Calendrier : 

Les projets présentés débuteront en 2022 et peuvent se dérouler jusqu’en 2023. La durée du projet peut s’étendre jusqu’à 18 mois maximum. 

La date limite de réception des candidatures auprès de la direction régionale aux droits des femmes et à l’égalité est fixée au lundi 21 mars 2022. 

Pour plus d’informations, consulter le cahier des charges.

[Migrant.e.s] AAP national 2022 relatif à l’intégration des étranger.ère.s primo-arrivant.e.s, donc les bénéficiaires de la protection internationale

L’AAP national annuel, financé par l’action 12 du BOP 104 a été publié en date du 19 janvier 2022. Comme l’année dernière, il a été publié conjointement par la DGEF et la DIAIR, il s’adresse à l’ensemble des personnes « ayant vocation à rester durablement sur le territoire français », qu’elles disposent depuis moins de cinq ans d’un titre de séjour pour un motif familiale ou économique ou qu’elles soient bénéficiaires de la protection internationale. Les projets doivent nécessairement être nationaux ou interrégionaux, des AAP locaux (régionaux et départementaux) devraient prochainement être lancés. 

 

Les projets doivent répondre aux thématiques identifiées par la DGEF et la DIAN :  

  • Projets à destination directe des personnes éligibles : primo-arrivantes et BPI (axe linguistique qui figurait l’année dernière possiblement renvoyé aux AAP locaux) 
  • Accompagnement des femmes étrangères dans l’accès au marché du travail (la thématique était déjà identifiée dans l’AAP de l’année dernière) 
  • Lutte contre la fracture numérique, renforcement de l’inclusion numérique, actions de médiation numérique (l’AAP semble ainsi intégrer l’AAP spécifique aux BPI lancé par la DIAIR en 2020 pour lutter contre la facture numérique chez les personnes réfugiées, en élargissant à l’ensemble des primo-arrivant.es) 
  • Projets destinés spécifiquement aux BPI (les 2 thématiques listées apparaissaient l’année dernière, n’apparaissent plus mobilité et accès à la culture/loisirs) 
  • Promotion de la mobilité géographique de l’Ile-de-France vers les autres régions  
  • Accès aux soins dans le domaine de la santé mentale, notamment la prise en charge psycho-traumatique et des vulnérabilités spécifiques liées au parcours d’exil 
  • Projets permettant la rencontre entre la société d’accueil et les étrangers primo-arrivants 
  • Dispositif Fai’R : projets visant à créer du lien entre jeunes français et jeunes étrangers, dont les BPI 
  • Projets relatifs au mentorat et au parrainage 
  • Projets à destination des acteurs de l’intégration (recentré sur la formation, avec une dimension coordination des acteurs qui n’apparait plus par rapport à l’année dernière) 
  • Formation des services de droit commun en charge de l’accès aux droits 
  • Formation et outillage des professionnels et des bénévoles de l’apprentissage du français langue étrangère (FLE) avec une priorité sur les non lecteurs non scripteurs. 

Hors projets Fai’R, pour lequel le seuil minimal de subvention demandé est de 30 000 euros, les autres projets doivent atteindre un seuil minimal de 80 000 euros, avec un co-financement de 20% au moins. Aucun seuil maximal n’est fixé mais les demandes supérieures à 500 000 euros sont renvoyées de préférence vers le FAMI. La durée maximale des projets est de 12 mois, des conventions pluriannuelles peuvent être exceptionnellement envisagées mais l’engagement financier de l’Etat ne pourra porter que sur les crédits 2022. 

Pour en savoir +

Appel à Manifestation d’Intérêt de la Fondation AFNIC pour financer des projets sur la solidarité numérique !

La Fondation AFNIC a publié un AMI pour financer des projets sur la solidarité numérique ouvert aux associations nationales et régionales (portant sur a minima 3 départements) œuvrant pour l’intérêt général et portant un projet pour la solidarité numérique.

Pour plus d’information, n’hésitez pas à consulter la page dédiée.

Appel à projet Fondation de France “Co-opérons pour habiter nos territoires”

Depuis sa création, le programme Habitat a pour vocation d’accompagner les acteurs de terrain dans la recherche de solutions adaptées favorisant l’insertion des personnes vulnérables et précaires.

Date limite de dépôt des dossiers : 16 mars 2022

Pour répondre aux enjeux du mal-logement et des situations sociales qui en résultent, d’autant plus nombreuses depuis la crise sanitaire, ce programme soutient l’innovation sociale dans l’habitat, encourage la recherche de nouvelles solutions, et favorise la mobilisation des habitants, des acteurs et des territoires pour :

  • encourager et faciliter l’émergence, l’expérimentation et l’essaimage de l’innovation sociale dans la production et la requalification d’un habitat digne et solidaire ;
  • soutenir les territoires et des acteurs clés du changement dans leur mobilisation pour la recherche de nouvelles formes d’habitats solidaires, répondant aux défis des transitions énergétiques et écologiques ;
  • favoriser l’implication des habitants, en particulier des ménages les plus vulnérables, pour qu’ils deviennent acteurs des projets ;
  • accompagner ces projets innovants aux différents stades de leur développement (du montage à la mise en œuvre) ;
  • aider « au changement d’échelle » et à l’essaimage de solutions innovantes permettant de répondre aux défis du mal-logement ;
  • contribuer à consolider et à appuyer par les moyens du programme, les projets pertinents en cas de défaut de financements en incitant l’implication des partenaires publics.

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