Fondation AFNIC – Les ateliers numériques

L’appel à projets “Les ateliers numériques” : ouvert du  7 février prochain au 1 octobre 2024, les dossiers seront analysés lors de deux vagues de sélection : les 3 juin et 1er octobre.

La Fondation Afnic va à la rencontre des structures et des porteurs de projets en territoire pour échanger sur leurs projets numériques au service des publics vulnérables et présenter ses modalités de soutien.

Si vous êtes une structure d’intérêt général à but non lucratif et que vous avez un projet pour une société numérique plus équitable, venez nous rencontrer à :

Analyse critique du Livre Blanc du Travail Social

Le Livre Blanc s’illustre, pour la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), à la fois dans la méthode de travail qu’il représente, dans les enjeux majeurs qu’il pose, et plus particulièrement dans les directions que le Haut Conseil au Travail Social (HCTS) identifie et porte. En inscrivant la multiplicité des crises que connaissent les secteurs de l’action sociale dans un dysfonctionnement organisationnel et systémique avec lequel le travail est en prise, le HCTS franchit un cap décisif.

Plaidoyer Addiction et Précarité

La difficulté d’accès et de maintien aux structures d’accueil pour les personnes souffrant d’addictions. Téléchargez le plaidoyer de la Fédération Addiction et de la Fédération des acteurs de la solidarité.

Appel à projets – La recherche, pour un meilleur accès aux soins des personnes handicapées en situation de précarité

Appel à projets de recherche
→ Téléchargez l'appel à projets...

« La recherche, pour un meilleur accès aux soins des personnes handicapées en situation de précarité »

La Fondation Hospitalière pour la Recherche sur la Précarité et l’Exclusion sociale, créée par le décret 2019-1369 du 16 décembre 2019, est portée par l’Hôpital de Nanterre – Max Fourestier, également connu sous le nom de CASH de Nanterre.

La Fondation, soutenue depuis son lancement par l’Agence Régionale de Santé Ile-de-France, vise, dans une approche de recherche sur l’action, et pour l’action, à innover, proposer des dispositifs adaptés et les évaluer, pour faire évoluer la connaissance et les pratiques.

Plus d’informations : www.fondation-recherche-precarite.org


Conformément à ses missions statutaires et en particulier le financement de programmes de recherche dans une approche pluridisciplinaire sur les questions d’exclusion sociale et de précarité, la Fondation Hospitalière pour la Recherche sur la Précarité et l’Exclusion sociale émet un nouvel appel à projets de recherche, en partenariat avec la Fondation Malakoff Humanis Handicap.

La thématique du Handicap figurant dans l’objet de la Fondation (cf. le décret portant approbation des statuts de la fondation hospitalière : « concourt au développement de la recherche sur la pauvreté, l’exclusion sociale, la santé mentale, le vieillissement ou le handicap »), et du fait des liens avérés entre handicap et précarité (cf. ci-après), la Fondation Hospitalière pour la Recherche sur la Précarité et l’Exclusion sociale souhaite par cet appel à projets contribuer à faire émerger de nouvelles solutions pour un meilleur accès aux soins des personnes handicapées en situation de précarité.

La Fondation Malakoff Humanis Handicap, dont l’objet est notamment de favoriser un meilleur accès aux soins et à la santé des personnes en situation de handicap, quel que soit leur handicap, s’associe à cet appel à projets autour de la thématique « handicap, soins et précarité ».

La Fondation Hospitalière pour la Recherche sur la Précarité et l’Exclusion sociale et la Fondation Malakoff Humanis Handicap ont souhaité fédérer leurs expertises respectives, pour la co-construction de l’appel à projets, depuis sa diffusion jusqu’à la valorisation des résultats des recherches.


Plusieurs données font état des situations de précarité plus marquées chez les personnes handicapées.

Dans son rapport de synthèse de 2021, la DREES insiste ainsi sur les « conditions de vie plus dégradées » pour les bénéficiaires handicapés des minima sociaux. Si dans la population générale, les personnes handicapées sont plus souvent exposées à la pauvreté en conditions de vie que les autres (21 % contre 10 %) [Enquête annuelle Statistiques sur les ressources et les conditions de vie (SRCV) de l’INSEE 2018], elles le sont encore davantage lorsqu’elles perçoivent un minima social (64 %) [DREES, enquête auprès des bénéficiaires de minima sociaux (BMS) 2018]. Parmi les bénéficiaires de minima sociaux, les personnes handicapées sont encore plus souvent touchées par des restrictions de consommation (69 %) que leurs homologues non handicapés (61 %). Les bénéficiaires handicapés déclarent également plus souvent que les autres, des ressources insuffisantes (49 %, contre 45 %).

L’enquête « Présidentielle et handicap » IFOP / APF France Handicap de 2022 révélait de son côté que 74 % des personnes en situation de handicap indiquaient s’en sortir difficilement avec les ressources du foyer, proportion plus grande que la population générale (58 %) ; 61 % déclaraient que leur niveau de vie s’était dégradé (44% pour la population générale).

Plusieurs études ont également permis de faire progresser les connaissances sur les problèmes d’accès aux soins des personnes handicapées : pour les soins dentaires (rapport Limousin, rapport Hescot et Moutarde) ; sur la mammographie (CREAI PACA) ; sur le dépistage des cancers (CREAI) ; sur la prise en charge du handicap psychique (IGAS) ; sur les soins courants, ainsi que sur les actes de prévention et de dépistage – cancer du sein, cancer du col de l’utérus, cancer colorectal, vaccination contre l’hépatite B, test du cholestérol (IRDES 2014). Pour plus de détails, cf. « L’accès aux soins et à la prévention des personnes en situation de handicap – Bibliographie thématique – Juin 2023 », IRDES – p. 130.

Une étude menée en 2016 à l’initiative de la délégation Rhône d’APF France Handicap, l’Adapei 69, l’Unafam 69 et la MRIE a également mis en avant les empêchements à l’accès à la santé rencontrés par toutes les personnes en situation de handicap : « La particularité des personnes en situation de handicap, mais aussi de leurs aidants, réside dans la mise bout à bout de complications et dans leur récurrence qui dresse un cheminement sans répit pour les personnes concernées », qui peut aller jusqu’au renoncement. Les renoncements à l’accès à la santé augmentent proportionnellement à l’importance de l’isolement et la précarité financière. Comme le handicap génère des coûts supplémentaires qui ne sont pas toujours pris en compte, les situations rencontrées par les personnes concernées peuvent plus fréquemment que pour d’autres basculer dans le renoncement à l’accès à la santé pour raisons financières.

Conséquence de ces situations, les problématiques du handicap, de la précarité et des difficultés d’accès aux soins se croisent. Selon le rapport de synthèse DREES cité plus haut, les bénéficiaires de minima sociaux handicapés déclarent ainsi plus souvent que les autres avoir dû renoncer à une consultation chez le médecin (18 % contre 15 %) et à des soins dentaires pour raisons financières (33 % contre 26 %). Conjointement, 68 % des personnes handicapées bénéficiaires se perçoivent en mauvaise ou en très mauvaise santé, soit 15 points de plus que celles dans la population générale et près de cinq fois plus que les bénéficiaires non handicapés (14 %).

Autant de constats, sans intention d’exhaustivité, qui prouvent de l’urgence à mieux documenter les difficultés d’accès aux soins encore plus critiques pour les personnes handicapées en situation de précarité, identifier les processus et les actions mises en œuvre afin d’améliorer la situation et la qualité de vie des personnes, renforcer la transversalité indispensable dans les politiques publiques, les dispositifs d’accueil et d’accompagnement, au service de ces personnes de plus en plus vulnérables.


Une attention particulière sera accordée aux projets établissant une collaboration étroite entre recherche et action, des projets de recherche sur l’action, pour l’action :

  • associations et fondations travaillant sur l’accès aux soins des personnes handicapées en situation de précarité, se rapprochant ou s’étant rapprochées d’équipes de recherche, pour mettre en place ensemble des recherches appliquées ;
  • chercheurs engagés sur ces problématiques, dans une diversité de disciplines, souhaitant porter des démarches de recherche en lien avec des acteurs de terrain qu’ils ont identifiés comme innovants.

L’objectif de cet appel à projets de recherches est d’identifier des projets permettant de mieux comprendre la situation et les parcours des personnes handicapées en situation de précarité, définir une démographie du handicap pour ces populations parfois « invisibles », en stimulant le rapprochement entre les acteurs de terrain, de toutes tailles, et les chercheurs, afin de promouvoir des expérimentations originales, des solutions innovantes pour un meilleur accès aux soins des personnes handicapées en situation de précarité.

Ces actions pourront ainsi, grâce aux enseignements de la recherche, être pérennisées, mises en œuvre avec une plus grande ampleur, ou sur d’autres territoires.


Compte-tenu des situations d’empêchements de toute nature chez les personnes handicapées, qui plus est en situation de précarité, les initiatives d’ « aller-vers » (équipes mobiles, par exemple) pourraient être particulièrement documentées.

Les enjeux liés à l’allocation aux adultes handicapés (AAH) pourraient être un autre domaine d’étude, alors que celle- ci peut constituer chez certaines personnes handicapées la seule ressource, ce qui peut conduire à des arbitrages financiers qui limitent ou annulent l’accès à la santé (coûts des soins élevés, reste à charge trop important…). De plus, les allocataires de l’AAH étant pour la majorité concernés durablement par le dispositif, il serait intéressant d’explorer comment cette durée peut être mobilisée pour développer des modalités d’accompagnement vers le soin.

De manière plus générale, les situations corollaires aux difficultés d’accès aux soins, voire la délocalisation des soins, les conséquences d’un non-accès aux droits ou de discriminations, mériteraient d’être étudiées.


Les projets peuvent concerner la région Ile-de-France, d’autres territoires, dont les DROM, ou le cadre national.

De nombreuses situations alliant précarité et handicap sont observées à l’hôpital de Nanterre, dans ses missions de soin, d’hébergement et de réinsertion : des projets de recherche spécifiques en lien avec ces réalités seront accueillies avec le plus grand intérêt.

Financement :

Le financement de la Fondation ne pourra dépasser 50 000€, pour l’ensemble du projet, quelle qu’en soit sa durée (de 1 à 3 ans).

Le financement par la Fondation devra être déterminant pour la mise en œuvre du projet, ce qui n’exclut pas la possibilité de faire appel à des fonds complémentaires.

Les dépenses éligibles sont précisées dans un document spécifique, à consulter sur la plateforme de candidature en ligne.

Dossier de candidature :

Dans un premier temps, il conviendra de fournir une lettre d’intention, sous la forme d’un document de 2 pages maximum, comportant les éléments principaux du projet : contexte, objectifs, méthodologie, résultats attendus, équipe de recherche, (co) financements ciblés.

Le dépôt de cette lettre d’intention se fera via une plateforme en ligne : aap.fondation-recherche-precarite.org du 14 novembre 2023, 10h00, au 8 janvier 2024, 23h59.

Les porteurs des projets pré-sélectionnés (au plus tard le 8 février 2024) déposeront ensuite un dossier de candidature complet (cf. formulaire à remplir et documents à joindre en ligne), qui devra comporter les éléments suivants :

  • Présentation du porteur principal du projet, ainsi que de la structure associée ;
  • Résumé du projet ;
  • Description détaillée du projet comprenant : aspect novateur par rapport à la problématique « handicap, soins et précarité », objectifs recherchés, méthodologie utilisée et rôle des différents intervenants, conformité réglementaire et juridique des conventions à passer ;
  • Calendrier retenu ;
  • Budget global du projet, dont co-financements, financement demandé à la Fondation ;
  • Bibliographie synthétique ;
  • CV courts, présentant les références académiques et/ou travaux de recherches principaux du porteur du projet ainsi que des principaux intervenants

Rentreront ainsi en compte dans l’évaluation des projets : l’aspect novateur par rapport à la problématique ; la pertinence et la clarté des objectifs recherchés ; la solidité de la méthodologie utilisée et la clarté du rôle des différents intervenants ; la structuration et la cohérence du calendrier ; la clarté du budget et l’adéquation du financement demandé à la Fondation ; la pertinence des références académiques et/ou travaux de recherches des intervenants ; la formalisation des modalités de partenariat et des responsabilités du porteur de projet principal. .

Les dossiers de candidature ne correspondant pas à l’appel, incomplets, ou remis après la date limite de dépôt du 11 mars 2024, 23h59, ne seront pas pris en compte.

Les projets seront examinés par le Conseil scientifique, puis soumis pour sélection finale au Conseil d’administration de la Fondation. L’annonce aux lauréats est prévue fin avril 2024.

 

Obligations du bénéficiaire :

Rapports de recherche :

  • Des comptes-rendus des actions réalisés seront demandés tous les 6
  • Une présentation à mi-parcours des avancements et premiers enseignements du Projet sera organisée, en présence du Conseil scientifique de la Fondation. Ceci permettra notamment des premières communications et valorisations par la Fondation, ainsi que ses propres rapports vis-à-vis de ses financeurs.
  • Les équipes s’engagent à fournir un rapport final, au plus tard 3 mois après la fin du projet, rapport susceptible de donner lieu à publication, sous forme de working paper, d’article, voire de livre, en plus des communications externes de la Fondation.

Communication :

  • Apposition des logos de la Fondation Hospitalière pour la Recherche sur la Précarité et l’Exclusion sociale ainsi que de la Fondation Malakoff Humanis Handicap sur l’ensemble des documents et publications du projet de recherche, ou tout autre support produit ou activités réalisées.
  • Mention du concours financier de la Fondation Hospitalière pour la Recherche sur la Précarité et l’Exclusion sociale ainsi que de la Fondation Malakoff Humanis Handicap, à l’occasion de toute communication écrite ou orale (programmes, affiches, actes, documents remis aux participants, articles, séminaires…).

Pour tout renseignement complémentaire sur cet appel à projet, vous pouvez adresser un courriel à : fondation-recherche-precarite.aap@ch-nanterre.fr

Appel à projets de la Fondation Crédit Agricole Solidarité et Développement – Quelles actions de prévention santé ?

Appel à projets 2023 : La Fondation Crédit Agricole Solidarité et Développement lance un appel à projets sur le thème de l’action prévention santé, du 2 octobre au 5 novembre 2023.

Objectifs et critères : L’appel à projets vise à soutenir des initiatives qui contribuent à la prévention des risques sanitaires, à la promotion de la santé et au bien-être des personnes fragilisées. Les projets doivent s’inscrire dans les priorités de la Fondation et respecter ses critères d’intervention.

Modalités de candidature : Les porteurs de projets doivent remplir un formulaire en ligne et joindre les pièces justificatives requises. Les projets sont ensuite examinés par la Fondation et les entités du Crédit Agricole partenaires, avant d’être soumis au Conseil d’Administration de la Fondation pour validation.

Pour déposer vos projets

Incub’Asso – Incubateur pour accompagner des associations de moins de 3 ans à impact social ou environnemental

La Fondation Bouygues Telecom a lancé, fin 2021, Incub’Asso, son incubateur pour accompagner des associations de moins de 3 ans à impact social ou environnemental.  

Les deux premières promotions ont désigné 11 jeunes associations en 2022-23, réparties sur l’ensemble du territoire. 

Pour 2024, un nouvel appel à candidatures a été mis en ligne le 4 septembre, via ce lien, pour accueillir 5 nouvelles associations au sein d’une  3e promotion. Clôture des candidatures le 4 octobre à minuit. 

Pour cette 3e promotion, les 5 lauréats bénéficieront d’un accompagnement d’un an, renouvelable 2 fois, au sein d’un écosystème complet avec : 

  • Un soutien financier de 10 000 eurosla première année, et jusqu’à 20 000 euros sur 3 ans, 
  • L’accompagnement d’un mentor collaborateur Bouygues Telecom et de l’appui ponctuel en mécénat de compétences,
  • L’accès à une offre de services dédiée au monde associatif : connectivité mobile et internet, logiciel de gestion, formations en ligne et webinaires, évaluation d’impact, conseils juridiques, accompagnement budgétaire, sur la gouvernance, etc.

Conformément à notre règlement, seules les candidatures portées par des structures créées il y a moins de 3 ans (à la date de clôture de cet appel à candidatures) et éligibles au mécénat d’entreprise pourront être étudiées. Les projets présentés devront avoir lieu en France métropolitaine et être en cours de développement en 2024. Et pour être cohérent avec la mission de la Fondation Bouygues Telecom, une attention particulière sera portée aux candidatures à impact social ou environenmental qui favorisent l’engagement citoyen, soit en mobilisant des bénévoles, soit en sensibilisant le grand public via des actions collectives sur le terrain.  

Pour tenter de rejoindre l’incubateur de la Fondation Bouygues Telecom et déposer sa candidature avant le 4 octobre à minuit, c’est ici : https://projets.fondation.bouyguestelecom.fr/fr/ 

Vous souhaitez en savoir plus ? Nous répondrons à vos questions lors d’un webinaire le 18 septembre prochain de 11h à 12h, via ce lien  

ID de la réunion : 326 909 143 101
Code : 9EaY4A  

Pour en savoir plus : 

L’appel à candidatures de l’incubateur de la Fondation Bouygues Telecom est ouvert ! | Fondation Bouygues Telecom (carenews.com) 

Appel à candidatures pour la 3e promotion d’Incub’Asso | Fondation Bouygues Telecom (carenews.com) 

Appel à candidature – Prix DAPAT 2023

Votre association a mené une action particulièrement remarquable et efficace au bénéfice de femmes en situation de détresse ou de grande précarité ? C’est le moment de candidater aux Prix DAPAT !

Le fonds de dotation DAPAT organise un appel à candidature pour sponsoriser des associations dont l’action est destinée aux femmes en situation de détresse.  C’est une très belle initiative qui récompense les initiatives sur le terrain.

Accédez à l’appel en suivant ce lien : https://dapat.fr/

[CP] Journée mondiale des réfugié.e.s : la fédération des acteurs de la solidarité appelle à assumer une politique d’accueil organisé

Journée mondiale des réfugié.e.s – Téléchargez le communiqué de presse de la FAS…

Paris, le 20 juin 2023 – A l’occasion de la journée mondiale des réfugié.e.s qui a lieu ce 20 juin, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) rappelle l’importance d’assumer pleinement une politique d’accueil organisé et de s’en donner les moyens. À la fin du mois de juin 2022, quelque 103 millions de personnes avaient été déracinées dans le monde d’après le HCR (Agence des Nations Unies pour les réfugié.e.s) et l’Ofpra ainsi que la Cour Nationale du Droit d’Asile (CNDA) prononçait, en 2022, 56 179 décisions accordant un statut de protection (réfugié ou protection subsidiaire, hors mineurs accompagnants), soit une hausse de 3,3% par rapport à 2021.

« Faire vivre le droit d’asile en ces temps de crispations sociales, identitaires, de divisions, est un combat. Partout en Europe, là où l’accueil des réfugiés est digne et maîtrisé, il se passe bien ; là où prévalent l’indignité et le désordre progressent les instrumentalisations de tous ordres. » Pascal Brice, Président de la FAS

Pour un dispositif d’accueil à la hauteur avec la création de places d’hébergement et de logement

La FAS tient à rappeler l’importance d’un investissement significatif dans les politiques d’intégration, notamment pour l’accès au logement des personnes bénéficiaires d’une protection internationale. Actuellement, de nombreuses personnes réfugié.e.s vivent dans des conditions précaires ; bientôt en fin de droits dans un CADA, HUDA ou CPH, ou parfois à la rue. De nombreux et nombreuses travailleur.euse.s sociaux.ales accompagnent chaque jour les réfugié.e.s dans leur parcours d’accès au logement, véritable parcours du combattant.

La FAS soutient la fixation d’objectifs annuels d’attributions de logements sociaux aux ménages réfugiés, fixés par le préfet. Elle souhaite que ces objectifs soient ambitieux et cohérents avec les besoins locaux. La Fédération est convaincue que le logement constitue un vecteur d’intégration pour les personnes. Pour ce faire, les mesures de bail glissant ont su démontrer l’impact positif dans l’accès au logement des personnes concernées. L’association ELIA (adhérent de la FAS PACA) a ainsi ouvert en 2019 à Marseille un CPH (Centre Provisoire d’Hébergement) de 100 places permettant aux personnes accompagnées d’entrer dans un processus de bail glissant. En 2022, plus de 147 personnes ont été accompagnées.

L’accueil des réfugié.e.s ukrainien.ne.s a été exemplaire en matière d’accueil et d’hébergement, avec l’appoint d’une belle mobilisation citoyenne exceptionnelle. La Fédération appelle à s’appuyer sur les acquis de cet accueil, à commencer par un accès simplifié au séjour, au travail et aux soutiens, au bénéfice de tous les réfugiés, sans distinction de nationalité.

Les acteurs institutionnels et associatifs doivent être renforcés pour être en mesure de proposer un accompagnement global, dans la durée, afin d’assurer l’autonomie et l’insertion sociale et linguistique des personnes, ainsi qu’un suivi médical et psychologique. Un pilotage interministériel est nécessaire pour répondre aux besoins globaux des réfugié·e·s.

Pour un droit effectif et rapide au travail

Concernant l’accès au marché du travail, la FAS s’appuie sur l’expertise de ses adhérents. Pour la Fédération, l’objectif de plein emploi fixé ne pourra être atteint qu’en accompagnant de manière adaptée l’ensemble des personnes rencontrant des difficultés d’accès à l’emploi par une simplification de la procédure pour garantir le droit effectif et rapide au travail. L’accompagnement en matière d’insertion professionnelle est un autre pré-requis avec la valorisation des compétences, en lien avec les besoins des territoires d’accueil.

Parmi ces adhérents, la Fédération cite l’association ImpulseR Gironde qui a lancé une réflexion autour de l’insertion professionnelle des personnes réfugiées (accompagnement de 6 mois avec expérience professionnelle rémunérée, formation FLE à visée professionnelle et à l’usage du numérique, ateliers collectifs,…). L’idée est née d’un constat simple de 10 structures de l’Insertion par l’Activité Economique (SIAE) : les personnes réfugiées rencontrent de grandes difficultés dans l’accès au marché du travail et dans la reconnaissance de leurs compétences en France. Dès 2019, les grandes lignes d’impulseR sont tracées. En 2020, le programme prend forme, et il est lauréat de l’Appel à projets « Intégration professionnelle des réfugiés », dans le cadre du Plan d’investissement dans les compétences piloté par le Ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion.

À propos de la Fédération des acteurs de la solidarité

La Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) est un réseau de plus de 900 associations et structures qui accueillent et accompagnent les personnes en situation de précarité. Elle est composée d’une fédération nationale et de 13 fédérations régionales sur l’ensemble du territoire. La Fédération lutte contre les exclusions, promeut l’accompagnement social global et favorise les échanges entre tous les acteurs du secteur social. La FAS représente 2 800 établissements et services dans les secteurs de l’insertion par l’activité économique, de la veille sociale, de l’hébergement, du logement adapté, du médico-social ou encore dans l’accueil des demandeurs d’asile et des réfugiés. La Fédération soutient ses adhérents, les forme et les conseille. Elle agit également auprès des pouvoirs publics pour promouvoir une société plus juste et plus solidaire. Elle participe enfin à des projets d’innovation sociale dont plusieurs sont soutenus par l’Etat, tels que les programmes SEVE Emploi et Respirations. www.federarionsolidarite.org

Contacts presse :

Laure Kuntzinger, responsable du service communication et des partenariats à la Fédération des acteurs de la solidarité : laure.kuntzinger@federationsolidarite.org – 06 31 16 27 90

Charlotte Abello, chargée des relations médias à la Fédération des acteurs de la solidarité : charlotte.abello@federationsolidarite.org – 06 17 80 03 52

Programme mieux manger pour tous

Appel à Projets : « Programme mieux manger pour tous »

Fermeture du dépôt des candidatures le 30 juin 2023

Dans le cadre du plan d’action pour la transformation de l’aide alimentaire et la lutte contre la précarité alimentaire, le ministre des Solidarités vient d’annoncer l’ouverture du volet local de l’Appel à projets « Programme mieux manger pour tous » doté de 20 millions d’euros.

Vous retrouverez , le contenu et les modalités pour y candidater ici

Cadre de l’Appel à Projets :

Cet AAP s’adresse aux structures œuvrant dans le champ de la lutte contre la pauvreté, les associations bénéficiant notamment d’une habilitation au sens des articles R.266-2 à R.266-10 du Code de l’Action Sociale et des Familles, et lorsqu’elles mettent en œuvre une activité d’aide alimentaire. Peuvent également candidater les collectivités territoriales ou leurs groupements, les CCAS et les CIAS.

Ce fonds porte plusieurs objectifs :

  • Améliorer la qualité nutritionnelle et gustative de l’approvisionnement en denrées de l’aide alimentaire
  • Soutenir la participation et l’accompagnement des personnes en situation de précarité alimentaire dans l’évolution des pratiques alimentaires
  • Permettre le renforcement et la transformation des dispositifs locaux de lutte contre la précarité alimentaire

Exemples d’actions qui peuvent être financées :

Axe 1. Le développement d’alliances locales de solidarités entre les acteurs de la lutte contre la précarité alimentaire

Exemple : faciliter l’accès des produits frais par l’achat de fruits et de légumes directement auprès des producteurs locaux, agriculteurs et maraîchers.

Axe2. La participation aux actions de lutte contre la précarité alimentaire au sein des projets alimentaires territoriaux (PAT)

Il s’agit ici de soutenir les PAT dans leurs actions concourant aux objectifs de la politique de lutte contre la précarité alimentaire.

Exemples : projets de cueillette ou de glanage solidaire par les personnes en situation de précarité auprès d’agriculteurs locaux pour les revendre à un tarif solidaire après une éventuelle phase de transformation dans un atelier chantier d’insertion (ACI).

Axe 3. Le soutien aux expérimentations portant la transformation de l’organisation de la lutte contre la précarité alimentaire

Il s’agit dans le cadre de cet appel à projet de souvenir les projets portant des expérimentations en matière de transfert monétaires tels que des chèques alimentaires durables, des bons d’achats, des cartes de prépaiement, des bons de réduction, soutenir des actions de de paniers solidaires..

Axe4 : L’amélioration de la couverture des zones blanches

Il s’agit de soutenir des actions permettant de favoriser l’accès à l’alimentation des personnes en situation de vulnérabilité économique et sociale lorsque l’offre d’un territoire est insuffisante en commerces alimentaires, lorsque l’offre de distribution d’aide alimentaire est inexistante ou inaccessible.

Exemples : les actions envisagées peuvent financer des dispositifs d’aller comme des épiceries sociales itinérantes ou des ateliers de transformation mobiles.

Modalités d’attribution des financements

Les projets seront financés pour une durée allant de 1 an à 3 ans.

Le financement est attribué sous forme de subvention dans le cadre d’une convention conclue entre le porteur du projet et la DREETS/DDETS.

Montant minimum du projet

Les régions, si elles le souhaitent, déterminent elles-mêmes une borne inférieure pour les demandes de subvention.

Les montants des crédits disponibles par région et le seuil minimal des projets déposés sont à retrouver dans l’Annexe 1.

Date de Dépôt des candidatures

Les dossiers de candidatures doivent être déposés au plus tard le vendredi 30 juin 2023 via l’outil Démarches simplifiées :

https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/appel-projets-2023-programme-mieux-manger-pour-tous

Logement intergénérationnel solidaire et inclusif

Le fonds de dotation KERNAE lance sa programmation 2023 en ouvrant son 2ème appel à projet du 3 mars au 8 avril pour soutenir des porteurs de projet qui agissent et innovent sur le sujet de l’habitat pour développer les liens intergénérationnels. La création de lien social doit être au cœur des projets entrepris sur le territoire de la Bretagne et de la Loire-Atlantique. Le fonds de dotation KERNAE souhaite répondre aux enjeux sociétaux du bien vieillir, de la problématique de l’isolement des seniors et des difficultés de la jeune génération à se loger de manière abordable.

Il est composé de 10 enveloppes de 10 000 € pour un montant total de 100 000€. Le règlement de l’appel à projet est consultable ICI.

Pour cet appel, le fonds de dotation KERNAE privilégiera l’innovation sociale qui apporte de la solidarité et de la cohésion sociale, en lien avec la question du logement intergénérationnel. Les projets, en Bretagne historique, pourront avoir à trait à l’environnement et au développement durable, à la santé et à l’accès à l’emploi.

Les porteurs de projet peuvent répondre en ligne : https://kernae.bzh (menu soumettre un projet / candidater).